10 septembre 2014

Temps de lecture : 3 min

L’Homme de demain mis en boîte, par Christophe Huet et Mikel Muruzabal

Fotolia présente son quatrième binôme d’artistes internationaux, auquel participe Christophe Huet, célèbre retoucheur photographique français. Leur création commune « Energy of Life », sera disponible gratuitement et pendant 24 heures, au format PSD, le 10 septembre prochain sur www.tenbyfotolia.com

Fotolia présente son quatrième binôme d’artistes internationaux, auquel participe Christophe Huet, célèbre retoucheur photographique français. Leur création commune « Energy of Life », sera disponible gratuitement et pendant 24 heures, au format PSD, le 10 septembre prochain sur www.tenbyfotolia.com

Fotolia réaffirme sa volonté de démocratiser l’art numérique à travers cette nouvelle saison de TEN, évènement créatif et pédagogique. Il permet de réunir tous les deux mois, deux artistes – un photographe et un graphiste à la renommée internationale – autour d’une création commune. Le travail obtenu, nourri par leurs univers et cultures différentes, révèle leur vision du futur. Ce mois-ci, le quatrième binôme est constitué du français Christophe Huet, célèbre retoucheur photographique (remarqué notamment pour la campagne Perrier, où tous les éléments « dégoulinent » sous la chaleur) et du photographe espagnol Mikel Muruzabal.

« Energy of Life », l’humanité en lutte contre la société

La création de ce nouveau binôme, « Energy of Life » propose une réflexion autour de l’Homme de demain. Un être lissé et stigmatisé par la société, dont l’humanité est en danger. Argent, pouvoir et individualisme gangrènent peu à peu nos valeurs profondes et notre société. Progressivement, la course à la surconsommation se transforme en philosophie  « On est dans le désir de prendre et non pas dans le désir d’Etre. Et tout cela nous éloigne de nous-mêmes », commente Christophe. Comment l’Homme va-t-il évoluer dans un tel milieu ?

Les artistes livrent ici leur vision d’une humanité future, dénaturée et soumise à une pression sociale constante. « Nous avons voulu créer une métaphore sur la façon dont nous sommes, en tant que société, mis dans des boîtes, dans des cases, physiquement et mentalement », explique Mikel. Peu à peu, ces boîtes se sont matérialisées jusqu’à prendre la place du cœur, devenu artificiel et formaté. Pourtant, l’espoir subsiste à travers l’arbre de vie qui symbolise les poumons. « Cet arbre est inversé car c’est le sens par lequel un bébé vient au monde : tête vers le sol, pieds vers le ciel, cœur au-dessus de la tête », précise Christophe.

Témoin d’une humanité encore présente, une veine lumineuse relie le cœur et l’esprit. Jamais l’un sans l’autre, ils se nourrissent mutuellement de la même façon que nous avons besoin les uns des autres. Notre tête a besoin de notre cœur et inversement ; l’Homme a besoin de l’Homme, et ce, même dans le futur.

Le métissage des talents au service d’une œuvre commune

Cette nouvelle saison de TEN met à l’honneur le travail en binôme, qui était d’ailleurs une grande première pour le photographe : « j’ai beaucoup appris du travail avec un partenaire et j’ai adoré l’expérience ». Pourtant, la collaboration entre les deux artistes aurait pu s’avérer délicate : « nos deux univers sont très éloignés », admet Mikel. Cette différence, bien loin de desservir le projet, leur a justement permis de le nourrir.

Au vue de cette création et de l’ensemble de son travail, on peut chercher le secret de Christophe Huet, celui qui l’a rendu si célèbre… « Je n’ai aucun « truc » », affirme t’il. « Je me concentre simplement sur l’équilibre dont l’image a besoin ». Son outil de bataille ? Photoshop, tout simplement. Le plus important, selon lui, lorsqu’on veut réaliser un montage photographique, est de rester toujours très attentif à la lumière : « Si la lumière vient de la même direction, vous n’aurez aucun mal à lier les images ».

Quant à Mikel, équipé d’un appareil Canon, il nous confie : « si je ne devais choisir qu’un seul de mes objectifs, je prendrais mon Canon 85mm 1.2. Je l’utilise dans la majorité de mes travaux ». Le photographe nous dévoile une de ses petites astuces pour créer des décors dans lesquels il veut inclure une personne. Il fabrique un décor miniature en polystyrène qu’il photographie ensuite sous la même lumière que celle utilisée pour le modèle. Pour plus de réalisme, il applique des couches de textures (bois, ciment, etc…) qui donnent l’impression de vrais bâtiments. Un « truc » simple à réaliser qui demande peu de temps et d’argent.

Le visuel HD de la création « Energy of Life », le  fichier PSD  – avec l’ensemble des calques, filtres, réglages et ressources utilisés, dont la photographie de Mikel Muruzabal et les images Fotolia – sera téléchargeable gratuitement le 10 septembre sur tenbyfotolia.com.

La rédaction

 

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