22 avril 2015

Temps de lecture : 2 min

Le top chef de demain sera-t-il un robot ?

Si la machine n’a pas encore remplacé l’Homme, les androïdes peuvent-ils et vont-ils vraiment s’inviter dans notre quotidien ?. Un chef anglais espère leur faire endosser la toque d’ici deux ans.

Si la machine n’a pas encore remplacé l’Homme, les androïdes peuvent-ils et vont-ils vraiment s’inviter dans notre quotidien ? Un chef anglais espère leur faire endosser la toque d’ici deux ans.

L’intelligence artificielle suscite autant de fantasmes que de prophéties : cinématographiques, littéraires, télévisuels mais aussi populaires. Alors que la société connectée programmatique prépare un virage historique de notre civilisation, le citoyen s’interroge : si la machine n’a pas encore remplacé l’Homme, le robot peut-il et va-t-il vraiment s’inviter dans notre quotidien ? Avec son projet The Man Machine, le photographe Vincent Fournier a imaginé à quoi ressemblerait la cohabitation de tous les jours avec les robots. Et pour le chef anglais Tim Anderson, un robot pourra endosser sa toque dès 2017. Cette prévision, le vainqueur du Master Chef britannique ne la lance pas publiquement à la volée simplement pour se faire de la pub : en collaborant avec les programmeurs et techniciens de Moley Robotics, il est en train de fabriquer le premier chef-robot. Sa spécialité ? La bisque de homard.

Dans un article publié sur le site de NPR, la radio publique nord-américaine, Tim Anderson explique les capacités actuelles, limitées, de sa création. « Ce sont deux bras et deux mains robotiques qui possèdent le même arsenal de mouvements que les humains. Pour lui apprendre la recette, j’ai utilisé des gants et des bracelets équipés de capteurs de gestes. Je m’y suis repris à cinq fois, puis les programmeurs s’en sont servi pour programmer le robot. Il est désormais capable de répéter ma gestuelle à l’identique d’une façon très contrôlée ». Sur la liste des plats que pourrait concocter le robot-chef, le sushi et les pâtes se sont fait voler la vedette par la bisque de homard.

La soupe la plus chère du monde -15 000 euros- reste pour l’instant la seule préparation de son répertoire, mais Tim Anderson espère atteindre les 2000 recettes d’ici la commercialisation de son innovation, prévue pour 2017. « Il faudra beaucoup plus de mentors que moi d’ici là pour apprendre les techniques au robot », assure le chef britannique. Ne craint-il pas pour son métier si à moyen terme la machine peut se substituer à l’homme dans la cuisine des restaurants ? « Le robot ne peut pas sentir ni goûter. Il ne reconnaît pas les saveurs et ne sera jamais capable de préparer un plat tout seul. Sa capacité créative est nulle », répond-t-il. Pour l’instant ?

 

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