Messieurs, il y a urgence : ne portez plus de sous vêtements, ou alors… Un ultimatum un peu provocant mais tellement vital, qu’il est lancé par les plus beaux tops modèles suédois, dans une vidéo d’à peine 13 secondes et d’une efficacité féroce ! Sur un ton mi sérieux mi ironique, toutes les formes et tous les styles de toutes les époques y passent. Cependant, le constat, même fait d’un sourire, est sans appel : aucun des slips, strings, boxers ou caleçons traditionnels présentés n’aura désormais de grâce aux yeux du magnifique mannequin à la tenue moderne, simple et confortable. Une absence de sophistication qui lui permet ainsi, de se glisser dans la peau de n’importe qu’elle femme et de sous-entendre la seule alternative possible : RevolutionWear.
En effet, après avoir séduit son marché intérieur, cette société suédoise, dirigée par Mathias Ingvarson, et spécialisée dans les sous-vêtements masculins, brigue le monde en commençant par les USA. Grâce à Frigo, son modèle à la technologie, au design et aux matériaux brevetés, qui favorise un maintien optimal et une température contrôlée des organes génitaux.
Faire participer un maximum de ses « amis » pour gagner
De quoi lever des tabous sur des sujets aussi sensibles et intimes que les démangeaisons, la transpiration ou les tiraillements, et d’engendrer des conversations libérées sur les gestes tellement disgracieux des hommes gênés par tant d’inconfort à l’entre jambes. Alors la campagne est à la hauteur de toutes ces ambitions.
Le programme est complet : des affiches teasing, des événements, des actions de merchandising à New York, à Miami et à Los Angeles. Mais aussi une opération promotionnelle digitale, digne d’un jeu d’enfant. Jusqu’au 11 novembre, la marque offrira 500 Frigo, chaque semaine. Les lauréats seront sélectionnés en fonction de leur capacité à buzzer grâce à une manipulation très simple et qui ne prend pas plus d’une minute. Il suffit, en effet, aux candidats de s’inscrire à la newsletter puis de partager la vidéo (renouvelée hebdomadairement) de la marque en la diffusant au maximum par mail ou via leurs réseaux sociaux auprès de leurs contacts. Un produit sera décerné aux 500 plus performants dont le nombre de vues sera évalué par la société qui pourra, ainsi,enregistrer de nouveaux « amis/clients ». Du pur win/win, qu’il ne faudrait pas réserver qu’aux Américains…
Florence Berthier