7 juin 2017

Temps de lecture : 1 min

Soyez fiers de vos fiascos

Fiers au point de les retrouver dans un musée, exposés et encensés par tous ! C'est l'idée pas si mauvaise de Samuel West, docteur en psychologie, qui au travers de cette initiative nous donne une bonne leçon de vie.

Fiers au point de les retrouver dans un musée, exposés et encensés par tous ! C’est l’idée pas si mauvaise de Samuel West, docteur en psychologie, qui au travers de cette initiative nous donne une bonne leçon de vie.

Fiers au point de les retrouver dans un musée, exposés et encensés par tous ! C’est l’idée pas si mauvaise de Samuel West, docteur en psychologie, qui au travers de cette initiative nous donne une bonne leçon de vie. Le Museum of Failure (ou musée de l’échec) a en effet ouvert ses portes hier à Helsingborg, au sud de la Suède. On y trouvera les lasagnes surgelées Colgate,  une version de Coca-Cola au café dont le goût n’a pas attiré les foules, un iPad des années 1990 pour envoyer des fax, ou encore le « Bic for her »-parce que les femmes ne peuvent pas utiliser les mêmes stylos que les hommes- et même un jeu de société sorti en 1989 et arrêté en 1990. Il s’agit d’un Monopoly beaucoup trop compliqué imaginé par un certain… Donald Trump.

Il fallait y penser : oser créer un temple de l’échec et prendre le contre-pied de la culture du succès qui domine dans la société actuelle. Et pourtant, on le sait 90 % de l’innovation sont des échecs. Et l’enjeu de l’innovation n’est pas de ne pas faire une erreur, mais de la faire au plus tôt afin de pouvoir avancer et innover. Eric Schmidt, le président executive de Alphabet n’hésite pas à le rappeler publiquement : « nous essayons des choses… Souvenez-vous, nous célébrons nos erreurs. Nous sommes une entreprise où l’on n’a aucun problème avec le fait de tester quelque chose à fond, de ne pas obtenir de succès et d’apprendre de cet échec ».

Alors longue vie au musée de l’échec, souhaitons qu’il inspire d’autres initiatives du même type et qu’il redonne leurs lettres de noblesse à nos fiascos, petits et grands. Et laissons la conclusion à l’écrivain Samuel Beckett : « déjà essayé. Déjà échoué. Peu importe. Essaie encore. Échoue encore. Échoue mieux ».

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