13 novembre 2017

Temps de lecture : 2 min

Ce sont les marques qui font la loi

Les démarches RSE sont de plus en plus intégrées aux stratégies d’entreprise. Cependant plusieurs marques ont été accusées de faire du greenwashing, décrédibilisant par la même occasion d’autres marques auprès des consommateurs désabusés. Face à cette réalité certaines entreprises ont décidé d’aller plus loin dans les actes en devançant les lois à venir sur des sujets de société.

Les démarches RSE sont de plus en plus intégrées aux stratégies d’entreprise. Cependant plusieurs marques ont été accusées de faire du greenwashing, décrédibilisant par la même occasion d’autres marques auprès des consommateurs désabusés. Face à cette réalité certaines entreprises ont décidé d’aller plus loin dans les actes en devançant les lois à venir sur des sujets de société.

Google vient d’annoncer dans son rapport environnemental d’octobre 2017 que d’ici la fin de l’année tous ses bureaux et data centers seront alimentés grâce aux énergies renouvelables. Pour atteindre cet objectif, outre l’achat d’énergies vertes, l’entreprise a travaillé à optimiser ses centres pour qu’ils soient moins énergivores jusqu’à dépenser 50% d’énergie de moins qu’une installation classique. La firme explique qu’elle ne s’arrêtera pas là, le nouvel objectif est le zéro déchet pour tous ses bureaux et data centers.

Ces démarches s’inscrivent dans une volonté de Google, annoncée en 2007, d’être neutre en carbone. L’entreprise confirme ainsi son désaccord avec Donald Trump qui a retiré les États-Unis de l’accord de Paris au début de l’été, et maintient son engagement pour le climat tout en montrant une autre voie aux entreprises américaines.

Le glyphosate déjà banni dans certaines enseignes

Le mercredi 25 octobre, la Commission Européenne a annoncé qu’elle reportait son vote sur la ré-autorisation en Europe du glyphosate. En effet, le sujet fait débat au sein des pays membres, ralentissant les prises de décisions des gouvernements… et pourtant la substance est qualifiée cancérigène par le Centre International de Recherche Contre le Cancer (CIRC) depuis 2015. Les citoyens s’impatientent et les députés européens non acquis à la cause de Monsanto s’inquiètent…

Certaines entreprises, dans le cadre de leurs démarches RSE, ont décidé d’anticiper cette décision. C’est le cas de Auchan qui vient d’interdire le glyphosate et tout autre produit contenant des molécules de synthèse dans son rayon jardin. De même, depuis 2015 Système U a retiré le glyphosate de ses produits MDD et a arrêté la vente des produits en contenant (aujourd’hui vendu sous clé aux professionnels) depuis janvier 2017. L’enseigne a aussi pris les devants sur d’autres substances controversées comme les OGM, l’huile de palme, l’aspartame, ou le phénoxythanol qu’elle a supprimées de ses produits MDD.

Une marque contre les ondes électromagnétiques

Les ondes électromagnétiques font débat au sein de notre société par rapport à leur dangerosité pour notre organisme. Des personnes vont jusqu’à s’isoler pour ne pas être en contact avec ses dernières. De plus, des études scientifiques pointent du doigt ces ondes notamment dans le cadre de la baisse de fertilité chez les hommes. Pour le moment, les gouvernements ne statuent pas complètement sur le sujet et des projets naissent pour lutter contre les ondes. C’est le cas de Spartan, une start-up qui a designé des boxers anti-ondes en incorporant des fibres d’argent dans ses tissus. Ses sous-vêtements permettent ainsi de se protéger contre les ondes du téléphones portables souvent mis dans la poche.

La tendance : les marques au-devant des enjeux de société

Face à l’immobilisme des gouvernements vis-à-vis de sujets de société primordiaux, certaines marques n’hésitent plus à prendre les devants quant aux lois et à montrer l’exemple. Elles répondent ainsi aux demandes des citoyens et aux aspirations des collaborateurs pour une société meilleure.

What if…

Et si un distributeur alimentaire offrait 5€ à ses clients étudiants qui ont vu leurs APL baisser ?

Et si une marque de produits hygiéniques féminin baissait ses prix d’environ 15% pour compenser la taxe rose ?

Et si une marque de téléphone proposait un smartphone qui protègerait les données et la vie privée de ses utilisateurs ?

Photo de Une : Niklas Schramm

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