7 décembre 2010

Temps de lecture : 1 min

Sexe et crise économique font-ils bon ménage?

Le sexe a-t-il un rôle à jouer dans le redressement du moral des ménages quand tout va mal? Une étude menée par l’institut allemand Trend Research pour le site CasualDating.fr met en évidence les galipettes des Français et de leurs cousins européens. Des infos qui mettent en lumière les «Sexplorers», un nouveau profil de consommateurs, susceptibles d’intéresser les marques…

Cette étude livre les comportements et les habitudes sexuelles des Européens. Sa mission est de pointer la manière donc les continentaux consomment le sexe au travers de leur culture et des alea de l’actualité nationale et internationale. Des évènements et une atmosphère qui ont parfois tendance à plomber l’appétit sexuel du vieux continent.

Ils sont par exemple 58% sur notre beau territoire à ne faire aucun lien entre la crise économique et leur libido contre 81 % en Allemagne. Quant aux Ibères qui se prennent la Crise de fouet, ils sont eux 61% à estimer qu’elle affecte leurs ébats amoureux… Signe que les pays affaiblis n’ont pas le moral pour s’envoyer en l’air…

Infos intéressantes pour les marques, les sextoys ont toujours la cote puisqu’un Français sur deux aime utiliser ce type de gadgets coquins. Cette fidélité envers ces petits objets place la France (50%) au 1er rang des pays consommateurs, devant l’Espagne (47%), l’Angleterre (42%), la Norvège (39%). Et en queue de peloton, on retrouve les Allemands (35%) et… les Italiens (32%).

Toujours selon l’étude, une nouvelle catégorie baptisée les «Sexplorers» est en train d’émerger dans le monde de la consommation. Nos concitoyens, toujours friands de nouvelles fantaisies, se disent ouverts à explorer de nouveaux territoires érotiques. Les «Sexplorers» représentent en France 72 % des hommes et 62 % des femmes, pas encore contentés par les jeux coquins existants. Des chiffres qui laissent à penser que le marché demeure ouvert aux nouvelles innovations et discours de marques toujours prêtes à conquérir un nouvel eldorado.

Une stratégie «sexe» a-t-elle une légitimité auprès des marques? Elle pourrait, eu égard à l’intérêt de la chose pour nos compatriotes, faire passer un message avec une efficacité accrue.

Dernier exemple en date, la marque de lingerie canadienne La Senza qui fait sensation sur le net en faisant chanter ses gros bonnets. Une initiative qui séduit plus les hommes que les femmes. Pari réussi, ces messieurs connaissent désormais la marque…

Gaël Clouzard

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