13 décembre 2023

Temps de lecture : 4 min

Santé mentale et social media chez les Z : un regard optimiste par CTZAR !

À l’ère digitale, les réseaux sociaux se sont profondément enracinés dans notre vie quotidienne, exerçant une influence notable sur la génération Z. Toutefois, ces plateformes, récemment critiquées pour leur rôle potentiel dans les problèmes de santé mentale chez les jeunes, n’ont pas démontré de lien de causalité direct avec l’augmentation de l’anxiété ou de la dépression chez les adolescents, selon les études actuelles.

Cette nuance est cruciale, car elle souligne l’importance d’analyser en détail l’utilisation des réseaux sociaux, tout en reconnaissant aussi leurs aspects bénéfiques. Il est essentiel de reconnaître non seulement le potentiel positif de ces plateformes, mais aussi d’être conscient de leur côté plus sombre et des risques potentiels qu’ils présentent. Cela met en évidence l’effort de certains pour transformer ces espaces en lieux de sensibilisation et de soutien à la santé mentale, une transformation progressive mais majeure.

La génération Z se distingue par son utilisation des réseaux sociaux pour transformer ses vulnérabilités en forces. En partageant ouvertement leurs expériences de santé mentale, ces jeunes créent une nouvelle norme de transparence et de résilience. Cette tendance se manifeste à travers différents mouvements, comme la mode des vêtements arborant des noms de médicaments tels que Prozac, Lexapro et Zoloft, symbolisant une acceptation décomplexée des enjeux de santé mentale. Parallèlement, des initiatives comme le podcast « Going Mental » d’Eileen Kelly contribuent à cette démarche de sensibilisation, reflétant un changement d’attitude progressif.

Cette culture de la résilience et de la transparence, amplifiée par la génération Z, trouve également écho chez des personnalités publiques qui utilisent leur influence pour remettre en question les normes sociales établies et encourager un dialogue ouvert sur la santé mentale. Des personnalités comme Celeste Barber, qui utilise l’humour pour défier les standards de beauté irréalistes, et Anna Rvr avec son podcast « CONTRE SOIRÉE », démontrent la capacité des réseaux sociaux à agir comme des leviers de changement positif. Autre exemple : @MyBetterSelf, à travers des tables rondes, des vidéos et des témoignages, s’engage activement pour briser les tabous entourant la santé mentale, en créant une communauté soudée “la mifa”. Elle met l’accent sur l’importance de la reconnaissance des besoins individuels et la recherche de soutien, plutôt que de succomber à la pression de se comparer aux autres sur les réseaux sociaux.

De la GenZ à Hollywood

À une époque où les réseaux sociaux sont régulièrement pointés du doigt pour véhiculer des standards de jeunesse irréalistes, des célébrités comme Pamela Anderson, Sarah Jessica Parker, ou encore Andie MacDowell, se dressent en figures de proue pour redéfinir les normes de beauté. Leurs interventions audacieuses et leur présence affirmée sur les plateformes médiatiques offrent un nouvel éclairage sur le vieillissement. Pamela Anderson, par exemple, a marqué fortement les esprits lors de la Fashion Week de Paris spring-summer 2024, en se présentant sans maquillage. Dans une interview pour Vogue France, elle a exprimé sa préférence pour le verbe ‘vivre’ plutôt que ‘vieillir’, rejetant la quête obsessionnelle de la jeunesse et affirmant que l’acceptation de l’âge apporte une sensation de libération et de paix intérieure. De son côté, Sarah Jessica Parker, a critiqué l’attention disproportionnée des médias sur les signes visibles de vieillissement chez les femmes. Elle défend le droit des femmes à vieillir naturellement, sans être soumises à des jugements constants sur leur apparence. Andie MacDowell, en choisissant de garder ses cheveux gris, a partagé son expérience des pressions subies pour paraître plus jeune dans le milieu du cinéma.

L’engagement de ces personnalités publiques pour redéfinir les normes culturelles fait écho aux efforts de la génération Z elle-même, représentée par des jeunes leaders qui utilisent les réseaux sociaux pour façonner un nouveau paradigme social. Qui pourrait mieux incarner les aspirations de la génération Z que ses propres membres ? Abdelilah Laloui, un jeune écrivain, en est un exemple éloquent. Dans son ouvrage « Les baskets et le costume », il partage son expérience à Sciences Po, dépeignant sa quête de légitimité dans un monde académique prestigieux. Son parcours, marqué par une entrée à Sciences Po via une « convention éducation prioritaire », reflète son engagement au sein de l’association « Tous curieux », qu’il a fondée au lycée pour promouvoir l’accès à la culture dans les zones défavorisées. La force de sa conviction lui a valu une reconnaissance médiatique. Par ailleurs, Camille Étienne, également issue de la génération Z, représente une autre voix influente. À seulement 24 ans, cette militante écologiste a acquis une notoriété significative en tant que porte-parole du mouvement « On est prêt ». Son usage habile des réseaux sociaux et des plateformes digitales a grandement contribué à son impact, lui permettant de s’adresser efficacement à sa génération.

 

Quelle place pour les marques ?

Les efforts individuels de la génération Z et des personnalités publiques sont complétés par des initiatives de marques qui adoptent une approche plus consciente et inclusive dans leur communication et leur marketing, contribuant ainsi à un changement plus large dans la société. Malgré leurs aspects parfois controversés, les réseaux sociaux offrent en effet un potentiel significatif pour le bien-être, surtout en ce qui concerne la perception de soi de la génération Z. C’est dans ce contexte que les stratégies de certaines marques prennent tout leur sens, contribuant à un changement de paradigme. Des entreprises telles que SVR et SKIMS se démarquent avec des campagnes centrées sur l’inclusivité et l’acceptation de soi, intégrant la santé mentale dans leur communication. Ces marques vont au-delà de la vente de produits pour véhiculer des messages valorisants, renforçant la confiance et l’estime de soi chez les jeunes.

La marque Kérastase étend également son engagement bien au-delà de ses produits capillaires. Pour la deuxième année consécutive, la marque emblématique a lancé l’initiative « Power Talks » à Paris, un programme dédié à l’empowerment des femmes. Fondée sur le mentorat, cette initiative vise à encourager et soutenir les femmes dans leurs parcours de réussite et d’épanouissement personnel. Le programme, riche en discussions, conférences, témoignages, et ateliers de renforcement de la confiance en soi, s’appuie sur le partage pour promouvoir l’épanouissement féminin. La deuxième édition française, organisée au Palais de Tokyo, a transformé ce lieu en un véritable espace d’empowerment féminin. De telles initiatives par des marques et des personnalités soulignent un changement dans le paysage social et culturel, un changement que nous observons avec un grand intérêt et un optimisme certain pour l’avenir.

 

Chez CTZAR, nous abordons l’année 2024 avec optimisme, fort de la conviction que les enseignements tirés des expériences passées vont façonner un futur où les réseaux sociaux deviendront des catalyseurs essentiels pour le bien-être et la santé mentale. Cet avenir est celui d’une société connectée où la santé mentale est non seulement reconnue mais également valorisée, offrant ainsi à la génération Z les outils nécessaires pour s’épanouir dans un monde en constante évolution. Avec des entreprises engagées dans des campagnes et aux côtés de personnalités qui redéfinissent les perceptions de la beauté, de l’âge et de la santé mentale, les réseaux sociaux se transforment en plateformes d’empowerment et de soutien. Cette vision optimiste est ancrée dans la croyance que les interactions digitales peuvent enrichir notre réalité, favoriser l’acceptation de soi et soutenir un développement à la fois personnel et collectif. En adoptant une approche où chaque acteur de la société contribue positivement, les réseaux sociaux peuvent évoluer pour devenir des espaces sûrs, inclusifs et enrichissants, reflétant et amplifiant le meilleur de nos mondes !

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