28 septembre 2023

Temps de lecture : 3 min

Rosa Paris et Banque Populaire détournent les fameux panneaux marron pour afficher le patrimoine économique à la française

Les fameux panneaux marron qui bordent les autoroutes inspirent Rosa Paris et Banque Populaire, qui les détourne pour présenter le patrimoine économique des territoires. Une campagne de brand content bien roulée. Pour INfluencia, Fabienne Ranjard, responsable publicité et image de BPCE, et Jean-Patrick Chiquiar fondateur de l’agence qui remportait ce budget en mai 2022, racontent la genèse de cette opération aussi originale que pertinente qui court jusqu’à la fin du mois.

 

il est primordial, aujourd’hui de créer une relation sur le long terme avec des pics de visibilité qui sont des rendez-vous festifs, différents, qui recréent de l’attention.

INfluencia : voilà un beau case de brand content ! Comment est née cette idée?

Jean-Patrick Chiquiar : il faut remonter à la genèse, au début de notre collaboration avec BPCE qui a débuté en mai 2022 et pour laquelle nous avons déjà conçu un film en octobre dernier sur la réussite d’un entrepreneur et son rayonnement via toutes les transformations que son entreprise induisait.  Partant de ce principe, de ce point central de recommandation, nous avons voulu créer des pics de visibilité comme celui qui est en place aujourd’hui. Banque Populaire accompagne les PME, les PMI, son rôle est de les aider à réussir, et cela a forcément un impact sur le tissu des nos régions.

 

Le  premier film signé Rosa Paris, sorti en octobre 2022

 

Avec le film, nous suivions la chaine de fabrication qui rayonne au-delà de l’entreprise elle-même. Avec cette opération qui part d’un principe basique: alors que l’on met sur un piédestal les monuments, pourquoi ne pas faire de même avec  les entrepreneurs, avec cette idée de détournement de panneaux culturels nous avons donc élargi notre spectre d’action et de représentation.

Fabienne Ranjard : Banque Populaire est une marque qui est née il y a cent ans, à l’époque ou les banques n’acceptaient pas de faire des prêts aux entrepreneurs. Son concept était déjà révolutionnaire, en avance sur son temps. L’idée d’évoquer BP, patrimoine économique était audacieuse, et quand Rosa Paris nous a présenté la campagne on a vu l’intérêt de communiquer auprès de ces entreprises qui forment un tissu économique très précieux. Nous avons trouvé cette idée parfaitement en phase avec notre histoire.

 

Le titre Free, c’est un capital pour la maque qui ne bouge pas, à la fois en termes d’attribution, de reconnaissance et d’agrément.

IN. : avoir du sens, se décaler, rayonner est le propre du brand content. Ici comment décide-t-on que c’est la bonne piste?

F.R. : nous sommes allés chercher des entreprises de divers univers, dans la tech, le tourisme, l’artisanat, et avons constaté que la Covid avait donné un autre sens à l’entreprenariat. Oui, on peut revendiquer d’être un acteur de la réussite, mais ne pas s’enfermer dans ce terme, élargir le sens de ce qu’est réellement une PME, une PMI.

 

IN. : le titre Free de Steve Wonder est toujours d’actualité. Vous n’avez pas voulu tout changer…

F.R. : depuis 25 ans on utilise Free, c’est un capital pour la maque qui ne bouge pas, à la fois en termes d’attribution, de reconnaissance et d’agrément. A chaque fois, elle est réinterprétée, et intéressante pour cela.  Notre devise, « ne cherchons pas à challenger la réussite, faisons la évoluer, jouons avec ».

 

IN. : quels canaux pour cette opération signée côté illustration Philippe Nicolas?

J-P.Ch. : BP est présente en social media, avec des insertion dans tous les titres régionaux, des portraits des entrepreneurs sélectionnés diffusés sur les réseaux au compte de notre site. Et puis ces panneaux qui représentent tous ces métiers.

F.R. : ce qui est intéressant dans cette campagne c’est que les entrepreneurs manquent de reconnaissance, et de rayonnement, et qu’ici, nous nous attachons à respecter l’identité des entreprises, tout comme le fait Banques Populaires, qui de son côté est un agrégat de douze entreprises régionales, avec douze maisons mères. Cela était assez incroyable d’aligner aussi bien nos clients, que notre vocation.  Nous fonctionnons en pyramide inversée, et nous sommes parvenus à « vendre » à nos « 12 clients », cette opération assez facilement, tant elle a paru évidente à chacune des directions.

J-P.Ch: par ailleurs, certains d’entre eux ont fait des opérations potes-ouvertes profitant de ces panneaux détournés. La coutellerie de la Baule, les cabanes Coucou en Bourgogne… Donner envie de participer, de jouer le jeu, c’est très satisfaisant.

 

IN. : vous diriez que cette manière de communiquer est l’avenir?

J-P.Ch. : capter l’intérêt des gens c’est notre métier, je dirai aujourd’hui plus que jamais, tout l’enjeu de la communication est de capter l’attention, donc là l’exercice est totalement en accord avec la stratégie initiée l’an dernier avec BP.  Et je sais que certains annonceurs hésitent à mettre les moyens, à investir en gardant une poche budgétaire pour ce type d’opérations. Mais il est primordial, aujourd’hui de créer une relation sur le long terme avec des pics de visibilité qui sont des rendez-vous festifs, différents, qui recréent de l’attention.

 

IN. : vous êtes partenaires des JO 2024?

F.R. : Le grand sujet ce sont effectivement les Jeux Olypmpiques dont nous sommes partenaires prémium. Nous sommes en effet la seule entreprise  française aux côtés de Coca à couvrir le parcours de la flamme olympique… Donc oui, avec Rosa Paris nous avons un beau dossier en cours.

 

En résumé

La France regorge de sites culturels et touristiques (le Mont St Michel, le Pont d’Aquitaine, la Cathédrale de Chartres…) qui font la richesse de nos régions.

Or, en tant que banque créée par et pour les entrepreneurs, Banque Populaire croit qu’il existe une autre richesse qui fait la fierté de nos régions, nos entreprises locales.

C’est fort de cette conviction que la marque, accompagnée de son agence ROSA PARIS, a imaginé une activation pour réaffirmer son soutien aux entreprises qu’elle accompagne au quotidien : un détournement des panneaux marrons bien connus qui bordent nos routes pour mettre en avant 12 entreprises (TPE et PME) qui rayonnent au sein de leur région.

Le dispositif social media sera complété par une campagne presse visible à partir du 16 septembre.

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