15 septembre 2010

Temps de lecture : 2 min

Les réseaux sociaux recrutent sur les media traditionnels

Si nous n’allons pas sur les réseaux sociaux, les réseaux sociaux viendront à nous: telle est la tendance dessinée par l’extirpation des outils digitaux vers “le monde réel”. Mme Michu ne peut plus ignorer l'existence des outils 2.0. Internet n'a plus de frontières et Twitter et Facebook envahissent son environnement, sa ville, sa maison.

Si nous n’allons pas sur les réseaux sociaux, les réseaux sociaux viendront à nous: telle est la tendance actuelle dessinée par l’extirpation des outils digitaux vers “le monde réel”. Mme Michu (oui oui elle existe encore) ne peut plus ignorer l’existence des outils 2.0. Internet n’a plus de frontières et Twitter et Facebook envahissent son environnement, sa ville, sa maison.
Depuis qu’il est possible de quantifier la valeur d’un fan Facebook et d’un follower Twitter,  c’est la guerre: en moyenne, les groupies dépenseraient annuellement 71,84 dollars supplémentaires pour les produits dont ils sont fans, comparé aux consommateurs qui ne le sont pas. Les marques s’affrontent dans la quête du plus grand nombre de courtisans. Tous les coups sont permis pour en sortir vainqueurs. Au cœur de ce déchaînement, se  trouve une bataille d’un nouveau genre, une bataille qui sort des tranchées classiques avec un objectif unique: le recrutement.   Les réseaux sociaux viendront à nous, que nous le souhaitions ou non. Le Web participatif s’expose désormais à la vue de tous. Les medias traditionnel tendent à devenir des vecteurs de recrutement pour les plateformes dites sociales et même si Mme Michu n’en saisit pas encore toutes les implications, elle a inévitablement un pied dedans.    Il est fort à parier que, d’ici peu, se multiplieront toujours plus les appels à rejoindre les réseaux sociaux via les medias traditionnel. Voici trois exemples de marques top of mind à la recherche d’amour 2.0.
La première -Continental Airlines-  a choisi les taxis new-yorkais pour attirer les “suiveurs”. Malgré une accroche intéressante “Follow that airline” en référence au célèbre “suivez ce taxi” que l’on entend régulièrement dans les films, le nom du compte Twitter de la marque n’apparaît pas. On comprend que cela se passe sur Twitter, on connaît le nom de la marque, à nous de trouver l’url exact. (@Continental) Un autre exemple, celui de Heinz, est représentatif de cette volonté d’attirer le grand public sur les réseaux sociaux. Le packaging de notre traditionnel Ketchup a été légèrement modifié pour nous faire passer un message: “Find us on Facebook”. Impossible de consommer notre burger tranquille, les réseaux sociaux sont dans notre frigo.

Enfin, dernière possibilité, légèrement différente, puisqu’il ne s’agit pas d’une marque mais bien d’un particulier: l’acteur Ashton Kutcher,  qui a gagné son défi lancé au célèbre Larry King de CNN de gagner un million de followers.

Nous pouvons largement envisager que ce type d’auto-promotion 2.0 se développera dans les domaines de la politique et de l’information. Twitter étant un formidable canalde diffusion d’information (rapide et économique), initier le grand public est une opportunité incroyable. Quel homme politique ne rêve pas aujourd’hui d’avoir autant de « suiveurs » que Lady Gaga ?
Si le call to action peut sembler ambitieux (car il induit du consommateur qu’il fasse l’effort de changer de support en passant du « réel » au « virtuel ») le pari en vaut la chandelle, d’autant plus que l’usage nomade des smartphones -détruisant les frontières d’Internet- ne cesse de croître.

Une fois le recrutement effectué, il ne reste plus qu’à nourrir ces potentiels ambassadeurs, mais ça c’est une autre histoire…

Alexandre Ribichesu / Planneur Stratégique

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