25 juin 2019

Temps de lecture : 3 min

Pub’Art : ¿Maradona O Messi ?

Ce numéro d’INfluencia spécial sport coïncide avec les 10 ans de la 1re agence franco-argentine : Les Argentins. Le chiffre 10, le sport (le foot !), l’Argentine, tout est réuni pour évoquer cette éternelle question : « Quel est le meilleur numéro 10 de tous les temps : Maradona ou Messi? » Et en tirer la substantifique moelle : qu’est-ce qui lie le talent, la passion, la créativité (argentine) et le travail. C’est LE moment où le génie du football peut nous enseigner, dans les agences et partout ailleurs, quelque chose.

Ce numéro d’INfluencia spécial sport coïncide avec les 10 ans de la 1re agence franco-argentine : Les Argentins. Le chiffre 10, le sport (le foot !), l’Argentine, tout est réuni pour évoquer cette éternelle question : « Quel est le meilleur numéro 10 de tous les temps : Maradona ou Messi? » Et en tirer la substantifique moelle : qu’est-ce qui lie le talent, la passion, la créativité (argentine) et le travail. C’est LE moment où le génie du football peut nous enseigner, dans les agences et partout ailleurs, quelque chose.

« !Hey Argentina! Maradona! » C’est ainsi que se sont entamées les conversations des touristes argentins à l’étranger pendant quasi trois décennies. Ça commençait toujours par le football, avant d’évoluer vers la mafia, la drogue, la corruption, l’inflation, les scandales. Mais depuis quelques années, on entend plutôt : « Hey, l’Argentin ? Messi ? » Et puis la question piège : « Alors, selon toi, qui est le meilleur de tous les temps ? Diego ou Leo ? ».

En réalité, avec du recul, cette question dépasse le monde du football lui-même. Elle appelle à une réflexion sur le talent argentin de manière générale. De ce talent qui naît dans un pays d’Amérique du Sud, qui s’ex- porte et qui finit par rayonner dans le monde entier. De la façon dont il s’exprime sur le terrain, mais aussi en dehors des stades ou des agences, et de ce lien qui fait tenir ensemble talent, passion et travail dans toutes les professions.

Dans l’univers du sport comme dans celui de la communication, les grands se classent en deux catégories : d’un côté les « génies », qui sont nés avec un don de Dieu, qui mettent plus de passion à l’ouvrage. Et même si cette passion leur échappe parfois au point de devenir incontrôlable, elle excuse certaines transgressions. De l’autre côté, il y a ceux qui, malgré un talent certain, doivent travailler plus dur pour atteindre leurs objectifs, redoubler d’effort, pour surmonter leurs difficultés et développer ce qu’il y a de meilleur en eux. Ils ne se préoccupent pas de s’auto-promouvoir et préfèrent laisser leur talent parler pour eux.

Talent, travail…et image

Ce n’est pas de savoir qui de Maradona ou de Messi on préfère qui nous importe ici, mais ce qu’ils nous montrent au boulot, sur le terrain : ce talent, cette passion et ce travail que tous les deux ont développés à leur façon. C’est une véritable problématique de communication et d’image. Les grandes prouesses footballistiques de Maradona faisaient les unes des journaux en même temps que les grands scandales qui éclataient autour de sa vie privée. Il a été l’une des premières rockstars du sport dont les déclarations dépassaient le football pour aller se perdre en politique ou même en religion. Le footballeur adulé qu’était Maradona nous rapprochait de Diego, mais ce Diego-là nous éloignait de Maradona.

Lionel Messi, malgré son incroyable talent, est, lui, qualifié de « pecho frio », de joueur sans relief, de sportif froid et insensible. Foutaise ! Il suffit de l’avoir vu au moins une fois évoluer pour remarquer que chaque minute passée sur un terrain est pure passion. Il ne s’avoue jamais vaincu, il ne simule jamais une faute, ni ne remet en question une décision de l’arbitre. Leo, lui, il joue, et c’est la seule chose qui compte.

On peut préférer Maradona ou Messi, mais on ne pourra jamais dire lequel est le meilleur numéro 10 de l’histoire. Et il n’est pas dit qu’un troisième génie argentin ne voie le jour… un jour! Pour Les Argentins, une agence qui réunit talent, passion et travail de ses créatifs, la leçon est assez claire : le talent se travaille. Il ne suffit pas d’être né avec, il faut l’entraîner et le challenger pour le maintenir au plus haut niveau et même le dépasser. Au travail doit s’ajouter la passion. Sans elle, on n’est jamais que satisfaisant. La passion se communique, se crie et se partage, car il ne s’agit pas seulement de prduire le meilleur, mais de donner un sens à ce dépassement. L’excellence ne sera jamais une coïncidence.

Didier Kazine  & Mariano Favetto

Ce Pub’Art est tiré de la Revue INfluencia n°29 : « Sport : Fair ? Play ! ». Cliquez sur la photo ci-dessous pour découvrir sa version digitale. Et par là pour vous abonner.

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