26 mai 2025

Temps de lecture : 3 min

Promesse tenue par Jacques Séguéla : Olivier Goy s’envole pour la recherche sur la maladie de Charcot

À travers un film poignant, Havas Play orchestre une belle campagne de sensibilisation pour l’Institut du Cerveau... à la hauteur du combat d’Olivier Goy contre la maladie de Charcot. Un dispositif profondément humain, qui bouscule les codes de la communication solidaire.

Comment rendre visible un combat invisible ? Comment transformer un témoignage en action concrète, capable de générer une émotion mais aussi des dons ? Ce sont ces enjeux qui ont guidé la campagne pensée par Havas Play pour l’Institut du Cerveau, centrée sur le parcours d’Olivier Goy. Entrepreneur, père de famille et aujourd’hui ambassadeur de l’Institut, il est atteint de sclérose latérale amyotrophique (SLA) depuis 2020, plus connue sous le nom de « maladie de Charcot ».

L’idée naît d’une rencontre sur un plateau télévisé, celle de Jacques Séguéla et Olivier Goy lors de l’émission Quelle Époque sur France 2, en juin 2024. Ému par le témoignage de Goy, Séguéla décide d’aller plus loin. Ce qui aurait pu rester une simple promesse de plateau devient un projet d’ampleur : « Grâce à la mobilisation de toute une équipe, cette idée s’est transformée en arme de sensibilisation massive pour la recherche et le handicap, mes deux combats », témoigne Olivier Goy.

Un saut dans le vide pour secouer les consciences

Réalisé par Tristan Séguéla et produit par Prose on Pixels (POP), le film alterne entre moments de vie intime et images puissamment symboliques. Le point culminant : un saut en parachute, effectué par Olivier Goy lui-même, comme une métaphore de l’abandon au destin, mais aussi de l’élan collectif nécessaire pour porter la recherche. « Nous aurions pu faire un film classique, mais nous avons voulu créer un objet expérientiel unique, fin dans l’écriture, exceptionnel dans l’exécution, dans la lignée des plus grands films de Jacques Séguéla », explique Fabrice Plazolles, directeur général d’Havas Play.

La campagne repose ainsi sur un double équilibre : émotion et efficacité, image choc et appel aux dons. Diffusé en TV et en digital à partir du 26 mai, le film s’adresse à un public large, et espère transformer l’émotion suscitée en soutien financier pour l’Institut du Cerveau.

Une continuité dans l’engagement créatif de Havas Play

Cette campagne s’inscrit dans une lignée d’engagements forts portés par Havas Play, déjà à l’origine d’initiatives remarquées pour la SPA ou l’Enfant Bleu. L’agence met ici à profit son approche hybride — entre créativité, production et activation — pour aborder une problématique complexe : faire parler d’une maladie neurodégénérative peu médiatisée, sans pathos ni misérabilisme.

La structure narrative du film, sa qualité esthétique et son exécution ambitieuse témoignent d’un parti pris clair : traiter un sujet grave avec les codes du grand récit audiovisuel. C’est aussi l’une des marques de fabrique de Prose on Pixels, le studio de production rattaché au groupe Havas/BETC, dont l’ADN repose sur une vision « audience first » conjuguant créativité brute et efficacité mesurable.

Une cause incarnée, un objectif chiffré

Derrière la campagne, l’enjeu est aussi très concret : lever des fonds. Déjà à l’origine du film et du livre Invincible Été, Olivier Goy est parrain de l’association Les Invincibles. Grâce à ces initiatives, plus de trois millions d’euros ont déjà été récoltés pour la recherche en France et au Canada. Il ambitionne aujourd’hui de créer un fonds philanthropique européen capable de verser un million d’euros par an pendant 99 ans à la lutte contre la SLA.

Le message du film est donc clair : faire du saut individuel d’Olivier un appel collectif à l’engagement. Car la SLA, qui prive peu à peu les malades de leur motricité, demeure aujourd’hui incurable. L’Institut du Cerveau, deuxième centre mondial de recherche en neurosciences, mène des travaux essentiels pour transformer les découvertes scientifiques en thérapies concrètes. Implanté au sein de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, il fédère plus de 1000 chercheurs, médecins et start-upers autour d’un objectif commun.

À l’heure où les campagnes solidaires peinent parfois à se différencier dans un écosystème médiatique saturé, celle-ci parvient à conjuguer puissance esthétique, sincérité du propos et efficacité stratégique. Le dispositif démontre que l’émotion n’est pas incompatible avec la performance, et que le storytelling individuel peut servir un message collectif. Le saut d’Olivier Goy devient ainsi plus qu’une image marquante : un manifeste. Celui d’une communication qui ose sortir du cadre institutionnel pour mieux faire entendre la voix de ceux que la maladie réduit souvent au silence.

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