28 septembre 2016

Temps de lecture : 1 min

Ça va pas plaire à tout le monde…

C’est un fait. Chaque jour dans le monde, nous créons collectivement 1,5 milliard de contenus divers, 140 millions de tweets et 2 millions de vidéos (*). Notre quotidien est envahi par les mails, les notifications, les alertes info, les réseaux sociaux, les médias classiques. De l’info, de l’info, plus d‘info, encore de l’info. Trop d’info !

C’est un fait. Chaque jour dans le monde, nous créons collectivement 1,5 milliard de contenus divers, 140 millions de tweets et 2 millions de vidéos (*). Notre quotidien est envahi par les mails, les notifications, les alertes info, les réseaux sociaux, les médias classiques. De l’info, de l’info, plus d‘info, encore de l’info. Trop d’info !

Dès 2006, le sociologue des médias, Denis Muzet, dénonçait la montée de la « mal info » qui gave le « médiaconsommateur » d’informations brèves délivrées en continu, d‘actualités qui chassent immédiatement d’autres actualités, d’images aussi fortes que vides de sens, d’interactivité avec des gens que l’on ne connaît pas et qui n’ont souvent rien à dire et de rumeurs non vérifiées (**). Le sociologue Dominique Wolton, lui, parle « d’une  désertification de l’espace public, envahi par la « pipolisation » et une sorte d’infobésité sans boussole » (***).

C’est cette infobésité que nous avons voulu dénoncer dans la campagne qu’a réalisée pour nous l’agence Gloryparis. Une campagne qui n’ a pas peur de provoquer en proposant aux professionnels de la com -et aux autres- de « muscler » leur esprit. En lisant INfluencia bien sûr, mais aussi en aiguisant leur esprit critique et en affûtant leur curiosité.

Nous vivons aujourd’hui une véritable crise du sens, l’information a laissé la place à la communication et à ses tuyaux. Arrêtons de nous voiler la face et disons le franchement. Les médias, qui font parfois office de Coca ou de McDo « intellectuels », ont une grande part de responsabilité dans le phénomène. Denis Muzet le déplore : « Au prétexte de booster les audiences, certaine presse, comme certains acteurs de la chaîne de la malbouffe, fait fi de la traçabilité de l’information et tente de nous faire prendre du cheval pour du bœuf ». Super Size Me (****) n’est pas loin.

Alors, réagissons et musclons notre cerveau. C’est l’alerte qu’INfluencia a voulu lancer…

(*) source Jeff Bullas
(**) lire son interview dans la revue INfluencia
(***) « Indiscipliné », 35 ans de recherches », éditions Odile Jacob
(****) Super Size Me, ou Malbouffe à l’américaine au Québec, film documentaire américain écrit, réalisé et mis en scène par Morgan Spurlock

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