Une nouvelle étude – publiée par le NBER (National Bureau of Economic Research) et menée par OpenAI, qui s’appuie sur 1,5 million de conversations anonymisées – révèle que Les usages de ChatGPT se structurent autour de grandes catégories.
- Les conversations se concentrent d’abord sur les « conseils pratiques » (28,3 %), qu’il s’agisse de devoirs scolaires, d’astuces sportives ou de vie quotidienne.
- Vient ensuite l’aide à l’écriture, comme pour corriger un texte ou rédiger un mail.
- La recherche d’informations est celle qui progresse le plus, jusqu’à devenir en juin 2025 le deuxième usage de ChatGPT. Une menace directe pour le modèle publicitaire de Google, dont les revenus liés au search atteignent 55 milliards de dollars par an.
Au-delà des chiffres, cette étude illustre un déplacement majeur : l’IA conversationnelle glisse d’un outil de productivité à un compagnon du quotidien. Une bascule qui ouvre de nouvelles perspectives pour l’éducation, le commerce et les médias, mais qui alimente aussi les inquiétudes.
La Federal Trade Commission américaine a d’ailleurs lancé une enquête sur les risques associés aux chatbots perçus comme des « compagnons ».
C’est peut-être la raison pour laquelle le rapport relativise l’ampleur des usages plus intimes : à peine 1,9 % concerneraient les relations personnelles ou les réflexions intimes.
« La proportion de personnes utilisant ChatGPT pour des relations parasociales est très faible », a insisté Sam Altman, CEO d’OpenAI, lors d’un récent échange avec la presse.