6 juillet 2020

Temps de lecture : 3 min

Nos médias sont les relais de causes fortes et actuelles

Depuis plus de quinze ans, le Groupe TF1 impulse une politique RSE active qui irrigue ses antennes, mobilise ses collaborateurs et nourrit son impact sociétal. Il s’engage au quotidien pour l’inclusion, la solidarité et une société durable, explique sa directrice RSE.

Depuis plus de quinze ans, le Groupe TF1 impulse une politique RSE active qui irrigue ses antennes, mobilise ses collaborateurs et nourrit son impact sociétal. Il s’engage au quotidien pour l’inclusion, la solidarité et une société durable, explique sa directrice RSE.

IN : quel est le rôle d’une direction RSE dans un groupe média ?
Christelle Leroy : cette direction impulse des initiatives positives, tout en mettant en cohérence les actions émergeant de toutes les autres directions. Le dialogue avec les différents métiers est facteur d’engage- ment et de performance à tous les niveaux. Chaque année, nous organisons par exemple La semaine de l’engagement, où des collaborateurs pitchent une association dans laquelle ils sont impliqués en vue d’obtenir un soutien financier de TF1. On ne voit plus ses collègues seulement à travers leur fonction, mais aussi via leur engagement citoyen. La RSE permet de prendre de la hauteur, de voir l’entreprise à travers des indicateurs autres que financiers. La crise que nous traversons donne encore plus de sens au rôle qu’un média comme le nôtre doit jouer au côté des Français. Lancée il y a quinze ans, notre politique RSE mobilise largement en interne et imprègne tous les métiers, elle oriente la raison d’être et la stratégie du groupe sur le long terme.

IN :  de quelle manière la RSE s’exprime-t-elle ?
C.L. : promue sous le label TF1 Initiatives, notre démarche RSE met en lumière notre engagement sociétal à travers des actions. concrètes. Elle s’appuie sur trois piliers : l’inclusion, la solidarité et la société durable. Nos antennes sont les relais de causes fortes et actuelles. On le voit avec le programme court C’est quoi cette question ? qui dénonce les préjugés autour de la différence, avec des téléfilms comme mention particulière sur le handicap ou Jacqueline Sauvage sur les violences conjugales, ou encore le programme Stars à nu sur la prévention des cancers de la prostate et du sein. En parallèle, nos partenariats hors antenne ont été recentrés sur l’insertion professionnelle des jeunes, en écho à la mission de la Fondation TF1, qui propose des contrats en alternance à des jeunes des quartiers, ce qui au fil des ans constitue une vraie richesse pour nos équipes.

IN : comment vos médias peuvent faire de la pédagogie autour du développement durable ?
C.L. : nos rendez-vous d’information sont une vitrine exceptionnelle pour sensibiliser le grand public aux sujets environnementaux. Chaque année, nos rédactions réalisent de nombreux sujets autour du développement durable et des solutions de demain, comme 20h Le Mag qui met en lumière des héros du quotidien. Cette année, le prix Entre- prise pour l’Environnement LCI (EpE-LCI) a lancé un appel à projets sur le thème de la nature en ville. Dans la galaxie du groupe, Ushuaïa TV est la seule chaîne thématique entièrement consacrée à la protection de la planète. Un sujet dont s’emparent également notre pôle digital Unify, avec la Greenletter de My Little Paris et ses idées pour sauver la planète, et notre filiale Newen sur les enjeux d’éco-production.

IN : dans quelle mesure travaillez-vous sur l’écoproduction de vos programmes ?

C.L. : le Groupe TF1 doit poursuivre son rôle moteur sur le marché audiovisuel. Nous faisons partie des membres fondateurs du collectif Ecoprod, qui a permis depuis 2009 de développer les pratiques environnementales vertueuses dans la production audiovisuelle et cinématographique, où le poste financier le plus important est souvent le transport. Ce sujet doit aujourd’hui être pris en compte dès l’écriture du scénario. Travailler différemment est source d’économie, ce qui permet de convaincre des professionnels de franchir le pas. Nous avons déjà de beaux exemples chez Newen avec Plus belle la vie, avec Clem acheté à Lagardère Studios, ou encore avec le magazine En terre ferme avec Fanny Agostini produit par Phare Ouest pour Ushuaïa TV.

IN : comment le groupe TF1 participe-t-il à la solidarité et à l’entraide ?
C.L. : la solidarité est un pilier majeur et essentiel de notre engagement sociétal. Le Groupe TF1 a noué des relations sur le long terme avec de nombreuses associations : Sidaction, ELA, Restos du Cœur… Nous sommes partenaires depuis plus de trente ans de la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France avec les Pièces Jaunes, et nous sommes fiers d’avoir renforcé notre soutien auprès de la Fondation durant cette période de crise. En 2019, nous soutenons plus de 150 associations, mettons à leur disposition plus de 42 millions d’euros d’espaces publicitaires gracieux sur nos antennes et offrons 4 millions d’euros de dons. Nous partageons aussi notre savoir-faire unique en termes de production, de médiatisation, etc.

Ces associations poursuivent des buts variés qui vont de la notoriété à l’appel aux dons, en passant par la sensibilisation à une cause. Nous avons par exemple relayé une opération avec la Fondation L’Oréal et la Fondation des Femmes pour inciter les citoyens à réagir face au harcèlement de rue, ou encore produit des programmes courts autour de la prévention du VIH lors des campagnes Sidaction.

Ce Pub’Art est tiré de la Revue INfluencia n°33 : « Le Good : Dessine-moi un monde nouveau ». Cliquez ici pour découvrir sa version digitale. Et par là pour vous abonner.

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