15 novembre 2020

Temps de lecture : 2 min

« Nobody is normal  » un court métrage pour les adolescents, êtres en mutation profonde

Combien d'adolescents vivent dans la peur de ne pas être normaux, lorsqu'ils quittent peur à peu la peau de l'enfance et se retrouvent ainsi sans repères? Ce phénomène vécu comme un véritable traumatisme par les jeunes, et comme un poids pour les parents, a enfin son porte-parole: "Nobody is normal", court métrage de l'association anglaise Childline.

Combien d’adolescents vivent dans la peur de ne pas être normaux, lorsqu’ils quittent peu à peu la peau de l’enfance et se retrouvent ainsi sans repères? Ce phénomène vécu comme un véritable traumatisme par les jeunes, et comme un poids pour les parents, a enfin son porte-parole: « Nobody is normal », court métrage de l’association anglaise Childline.

L’adolescence et ses particularités sont chaque fois plus prises au sérieux. Là où les parents des années 50 estimaient qu’il fallait filer droit, entrer dans le moule des adultes, se conformer au plus vite à la norme n’est plus de mise… Désormais, on le sait, l’adolescent vit comme une mue douloureuse le fait de quitter l’enfance et ses repères, tout en ne sachant pas ce qui l’attend. On sait que les dépressions, les schizophrénies, les bipolarités adviennent entre 15 et 25 ans, cet âge justement où pour oublier cet inconfort existentiel, et où le cerveau est le plus fragile,  la plupart des mutants se mettent à absorber des substances illicites… ! Et au milieu de tout cela, il y a les parents désemparés d’avoir à faire à des étrangers qui ne communiquent pas, qui sont fatigués, qui ne ressemblent plus à ces joyeux petits qu’ils étaient il y a encore si peu de temps. L’incompréhension est telle que bien des associations et organismes se mettent désormais en mesure de répondre en line avec tous ces jeunes qui ne comprennent pas ce qui leur arrive et qui surtout, pensent être anormaux. C’est ce dont parle le merveilleux court métrage « Personne n’est normal » réalisé en stop motion par Catherine Prowse, une fiction brillante qui se déroule au rythme de l’hymne générationnel de Radiohead, Creep.

Le message est simple, malgré la complexité de la problématique, il s’agit pour ce format court d’une minute 20, d’exprimer qu’il ne faut pas réprimer ce que nous n’aimons pas chez nous, qui nous différencie, et surtout il met en avant le fait que chacun d’entre nous ressent ce sentiment de ne plus « s’appartenir » à cet âge. Chacun se cache, compense ses insécurités, met des masques, pour surmonter le quotidien…

Childline association présente pour les adolescents 24 heures sur 24

La tranquillité d’esprit viendra au moment où chacun sera prêt à enlever son masque, à ôter toutes ces peaux qui engoncent. Le film a été réalisé pour le compte de Childline ligne d’assistance qui fonctionne 24 heures sur 24 et qui aide les enfants à faire face aux intimidations de tous ordres, aux abus, leur permet d’avoir accès à l’éducation sexuelle et se dédie à résoucre pratiquement tous les autres facteurs de stress liés à cet âge clé.

Catherine Prowse travaille aussi pour Families Together

De son côté, Catherine Prowse travaille pour Families Together, -fruit d’une collaboration entre Oxfam, The Refugee Council, La Croix Rouge Britannique et Amnesty International. dans le but d’attirer l’attention du public sur le sort réservé aux enfants réfugiés au Royaume-Uni. Contrairement aux adultes, les enfants n’ont pas le droit de faire rapatrier des membres de leur famille. Ils se retrouvent donc déracinés et isolés. Avant le Brexit, le Royaume-Uni était le seul pays membre de l’Union Européenne à interdire cette forme de réunification familiale. La vidéo “Young and Alone: without my mum” pointe du doigt le maintien d’un système dysfonctionnel source de traumatismes pour de nombreux enfants réfugiés.

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