23 juin 2013

Temps de lecture : 3 min

Le multi-écrans adopté par tous : une aubaine pour les marketers

L’Homme n’a que deux yeux et est mono-fonction mais il devient capable de regarder divers écrans en même temps. Cette sagacité à pouvoir suivre plusieurs canaux ouvre de nouvelles voies aux marques. Un comportement qui n’en est qu’à ses débuts selon une étude de InMobi.

62% des mobinautes utilisent leurs mobiles tout en regardant la télévision. Telle est la principale conclusion de la première enquête sur l’adoption du multi-écrans, menée par InMobi (*), développeur de plate-formes mobiles

Smartphones et tablettes, les moyens de consommation média préférés

L’enquête internationale détaillée dans un livre blanc, Multi screening. The Who, what and When for marketers, et menée auprès de 15000 accros à l’Internet mobile dans 14 pays (Chine, Inde, France, Kenya, Australie, USA…) révèle, en effet, que 69% des 20-34 ans et 62% dans toutes les autres tranches d’âge de la population interrogées reconnaissent pratiquer le multi écrans.

Ainsi la télévision est visionnée en même temps qu’un smartphone ou une tablette. Pour communiquer par messagerie instantanée (46%), pour jouer en ligne ou écouter de la musique (30%) et rechercher des compléments d’informations sur des produits vus à la télévision (18%).

D’autre part, les terminaux mobiles deviennent le moyen de consommation de médias préférés des mobinautes, avec 108 minutes et 145 minutes si les tablettes sont incluses, sur les 7 heures de consommation de contenus par jour en moyenne.
Cette acceptation généralisée et grandissante ouvre de nouvelles perspectives aux annonceurs, comme le souligne Shrikant Latkar, VP global marketing de InMobi : « … c’est une occasion formidable d’établir une relation avec les téléspectateurs… Surtout que ceux qui utilisent déjà les terminaux mobiles en même temps qu’ils regardent la TV cherchent apparemment à pousser plus loin l’expérience via les tablettes et les smartphones ».

Des comportements d’achats foncièrement modifiés par le multi-écrans

Car c’est l’autre enseignement de l’étude : en utilisant Internet, les mobinautes se laissent influencer au moment de leur achat. 75% des sondés affirment avoir découvert une nouveauté sur un produit via leur terminal mobile toujours à portée de mains, tandis que 45% avouent que la consultation de leur device entraîne une modification de leur comportement d’achat en magasin, donne une meilleur opinion sur un produit (67%) et indique l’endroit le plus proche ou le plus pratique pour le trouver (69%). Entre exigence, futilité, et bonnes affaires, la détermination à résister à la tentation des consommateurs (de mieux en mieux équipés technologiquement) peut être battue en brêche même en période de crise…

Mais si l’usage du multi-écrans ouvre tout un tas de nouvelles et belles opportunités aux marques, encore faut-il qu’elles osent étendre leur achat d’espace à ces différents canaux (TV, print, digital et mobile) tout en produisant un contenu contextualisé pertinent et attractif. Au programme : jouer la carte de l’interactivité et son instantanéité, favoriser des opportunités trans media, exploiter le filon des coupons en appoint des campagnes institutionnelles, surfer sur l’engouement des grands événements live tels que les JO ou autres festivals et rencontres culturelles, sponsoriser plusieurs écrans, synchroniser le e-commerce avec le contenu télévision, offrir aux fans de sports un jeu qui les concerne, stimuler les conversations sur les réseaux sociaux… bref développer le participatif et rendre les marques encore plus proches.

Une telle démarche doit, en effet, leur permettre de répondre aux attentes du grand public friand de nouveautés, de surprises et de spontanéité. Et la relation client ainsi élargie va selon S. Latkar : « intensifier les potentiels d’engagement et les interactions en élaborant des stratégies multi-écran astucieuses. Les plus avant-gardistes ont déjà commencé… ». A suivre donc…

Florence Berthier

Cliquez sur l’image pour accéder à l’intégralite de l’étude

(*)Reconnue par la MIT Technology Review comme l’une des 50 entreprises les plus innovantes, InMobi développe des plates-formes mobiles qui supportent les avancées technologiques en termes de big data, de comportement des utilisateurs, et des architectures basées sur le Cloud pour simplifier la publicité et livrer des solutions complètes à ses clients. Avec des bureaux dans différents continents, InMobi a une portée mondiale et est soutenu par des investisseurs tels que SoftBank, Kleiner Perkins, Caufield & Byers et Sherpalo Ventures.

(**)InMobi a interrogé plus de 15 000 utilisateurs de terminaux mobiles de 14 pays, dont la Chine, l’Inde, le Japon, la Corée, Singapour, l’Australie, la Nouvelle Zélande, le Royaume-Uni, les Etats-Unis, la France, l’Allemagne, le Kenya, le Nigeria et l’Afrique du Sud. Les sondés ont été recrutés via le réseau mondial de publicité mobile InMobi entre août et novembre 2012, puis interrogés par les plates-formes Web mobiles des partenaires d’InMobi, Decision Fuel et OnDevice Research, de façon à obtenir un panel représentatif, d’utilisateurs de téléphones portables et de smartphones notamment. Les statistiques démographiques d’utilisation de l’Internet mobile ont aidé à pondérer le panel.

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