29 août 2017

Temps de lecture : 4 min

Le monde de la vidéo sociale influence-t-il ?

La montée en flèche de la vidéo sur les réseaux sociaux cristallise les stratégies de communication sur le Web. Que cela soit un média, un annonceur ou une agence de communication, la valeur ajoutée d’un dispositif média social est-il bien réel ? Description de son influence dans une étude internationale du cabinet Vanson Bourne pour Brightcove…

La montée en flèche de la vidéo sur les réseaux sociaux cristallise les stratégies de communication sur le Web. Que cela soit un média, un annonceur ou une agence de communication, la valeur ajoutée d’un dispositif média social est-il bien réel ? Description de son influence dans une étude internationale du cabinet Vanson Bourne pour Brightcove…

Ne pensez pas y échapper… On va tous en « bouffer » de la vidéo sociale… Et ce n’est qu’un début. Déjà des médias focalisés sur l’infotainment, comme minutebuzz, Démotivateur et consorts et dont les objectifs sont de nous gaver comme des oies de contenus divertissants enrobés par les annonceurs, ont déjà montré la voie de ce que pourrait devenir le web social dans les années à venir. Mais avant de tomber dans l’infobesité, essayons de déterminer comment la vidéo sociale et surtout celle des marques, influence les comportements ou pourrait les guider jusqu’à l’engagement final, c’est-à-dire l’acte d’achat.

Car évidemment pour les marques, la popularité grandissante de la vidéo sociale représente une formidable occasion de toucher un public large et captif, mais uniquement si elle est utilisée correctement. En devant suivre un éventail si vaste de réseaux sociaux, comment les marques peuvent-elles s’y retrouver avec succès ? Et que peuvent-elles apprendre des habitudes actuelles de visionnage sur les réseaux sociaux en ce qui concerne les sites médias, le contenu et les raisons du visionnage afin d’en tirer profit ? Le cabinet Vanson Bourne a mené l’enquête pour Brightcove.

Quel contenu et pour quelle marque ?

L’étude reflète une image très attrayante de la vidéo sociale en matière de nombre de visiteurs et de niveaux d’engagements. Mais la principale préoccupation des marques est de savoir si cet intérêt des utilisateurs se porte au-delà de son contenu. Les résultats démontrent que plus de huit utilisateurs sur dix (81 %) en France, Royaume-Uni, Etats-Unis, Allemagne et Australie ont déclaré interagir avec les marques sur les réseaux sociaux. Parmi eux, la moitié (50 %) des utilisateurs ont déclaré lire les articles des marques sur leurs fils d’actualités, et un peu plus des deux cinquièmes (43 %) regardent les vidéos de marques dans leurs fils d’actualités ou deviennent des fans de pages de marques (42 %). LinkedIn et Periscope enregistrent actuellement le nombre de visionnages de vidéos de marques le plus élevé, les utilisateurs y recherchant exactement les mêmes trois principales qualités que dans une autre forme de vidéo.

On constate aussi que plus d’un tiers des utilisateurs (36 %) seraient plus enclins à regarder du contenu s’il était partagé par une marque, un niveau de confiance qui est particulièrement marqué aux États-Unis (40 %). Si on la compare aux autres médias comme les documents écrits (22 %) et les images ou les graphiques (26 %), la vidéo apparaît comme le choix le plus populaire pour le contenu de marque (31 %). Cela est peut-être lié au fait que près de huit personnes sur dix (79 %) ont admis que la vidéo est le moyen le plus simple de connaître une marque en ligne. Pas étonnant avec de tels chiffres de prédire, selon Cisco, que la vidéo représentera 80 % du trafic internet mondial.

Aie confiance en la vidéo sociale…

L’étude fait aussi la part belle à la consommation de ses vidéos. Ainsi, les socionautes passent en moyenne six heures hebdomadaire à regarder du contenu vidéo sur les réseaux sociaux uniquement. Ce medium qui, on le rappelle, est passif commence à avoir une importance grandissante au détriment d’autres activités comme celle artistiques. Et histoire d’en remettre une couche, près de sept utilisateurs sur dix (67 %) ont déclaré que ce nombre d’heures avait augmenté au cours des douze derniers mois, considérablement pour un cinquième d’entre eux, et trois cinquièmes pensent qu’il va continuer à augmenter au cours de l’année prochaine.

Sans grande surprise, les types de contenus de vidéo sociale les plus populaires sont les clips vidéo (56 % les regardent), les contenus générés par les utilisateurs (53 %) et les bandes-annonces de films (52 %). Dans un ordre légèrement différent selon le site de visionnage, les clips vidéo sont les plus regardés sur YouTube, ainsi que les contenus générés par les utilisateurs pour presque tous les autres réseaux sociaux. Les utilisateurs de LinkedIn se distinguent toutefois en ayant consommé les actualités comme leur type de vidéo numéro un (35 %).

Sur les réseaux sociaux, les trois moyens principaux choisis par les utilisateurs pour découvrir le contenu vidéo sont de parcourir les fils d’actualités (62 %), de le partager avec quelqu’un sur leur réseau (49 %) et de le rechercher activement (46 %).

Alors que les réseaux sociaux deviennent des destinations importantes pour la consommation de vidéos, l’individu moyen consomme plus de vidéos sociales et prend des décisions en fonction de ces vidéos. L’influence est donc avérée. La stratégie des marques est en train d’évoluer, mais il est clair que : un contenu vidéo de grande qualité, adapté et différencié attire les internautes et les incite à revenir pour en savoir davantage. En résumé, l’occasion que représente la vidéo sociale est considérable et continuera à se développer dans les prochaines années. Certes personne n’aime être le premier, ni le dernier. Mais ceux qui ont senti le vent de la vidéo sociale arriver ont clairement pris un temps d’avance. Il ne reste plus à ses acteurs et autres à produire un contenu intelligent sans se contenter uniquement de pur divertissement, donc d’abrutir la masse… Alors peut-être que le meilleur est à venir et que le peuple Français ne votera jamais pour un Donald Trump. Car il n’aura pas été uniquement diverti mais éveillé…

Pour accéder à l’intégralité de l’étude cliquez ICI

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