30 janvier 2018

Temps de lecture : 3 min

Les marketplaces pour continuer de vivre

Jérôme Favre est le Dirigeant de Grenier Alpin, la première marketplace de la montagne. En amont de son intervention aux Sommets du Digital le 5, 6 et 7 février il partage avec nous son expérience en e-commerce pour décrire l’importance des marketplaces. A l’ère digitale, celles-ci apparaissent souvent comme le seul moyen pour survivre et développer son activité dans le retail.

Jérôme Favre est le Dirigeant de Grenier Alpin, la première marketplace de la montagne. En amont de son intervention aux Sommets du Digital le 5, 6 et 7 février il partage avec nous son expérience en e-commerce pour décrire l’importance des marketplaces. A l’ère digitale, celles-ci apparaissent souvent comme le seul moyen pour survivre et développer son activité dans le retail.

Les marketplaces sont vues pour beaucoup comme l’avenir du e-commerce. Qu’en pensez-vous ?

Jérôme Fabre : le modèle des marketplaces est un modèle à suivre car il répond aux exigences des clients avec des catalogues larges et des services de qualité. Les e-commerçants sont directement mis en concurrence ce qui favorise des prix plus compétitifs. Pour beaucoup, les marketplaces sont gages de qualité.

Les marketplaces donnent de la visibilité qu’il ne faut pas négliger ! C’est un nouveau canal de distribution qu’il faut prendre en compte dans la stratégie de distribution. Aujourd’hui la majorité des marketplaces sont des très gros comme Amazon et Cdiscount. Avec Grenier Alpin, nous sommes sur une marketplace de niche, nous sommes exigeants sur la sélection de produits qui intègrent notre plateforme. Notre objectif étant de promouvoir notre région, nous garantissons à nos partenaires une image qualitative.

Ouvrir sa propre marketplace est-il un bon moyen pour recruter des clients sur vos cœurs de business ?

J.F. : une des premières recommandations lors du lancement d’une marketplace, c’est de capitaliser sur son cœur de business. Mais bien sûr, c’est tout le travail de communication (référencement, réseaux sociaux…) qui est fait autour de nouveaux univers, de nos nouveaux produits, qui rend notre offre plus attractive. Cela nous permet de recruter une nouvelle clientèle, qui vient pour notre catalogue dans sa globalité et nous permet d’appuyer notre crédibilité sur l’univers montagne.

Serait-t-il selon vous intéressant que des réseaux sociaux comme Facebook ou Instagram deviennent des marketplaces ? Facebook l’est déjà pour les particuliers, mais que doivent en penser les marques ?

J.F. :  il est certain que c’est un marché intéressant pour Facebook et les autres réseaux qui détiennent une base de données très très riche ! Mais lorsque l’utilisateur consulte les réseaux, est-il en phase d’achat ?

Est-ce également une solution pour atteindre des marchés étrangers ? Par exemple Alibaba qui en s’installant en France souhaite ouvrir le marché asiatique aux entreprises française ? Comment intégrer cela à sa stratégie ?

J.F. : pour Grenier Alpin par exemple qui n’est aujourd’hui pas en mesure de proposer des livraisons standardisées à l’étranger, la marketplace est un bon moyen de s’ouvrir aux marchés étrangers grâce à des partenaires qui en ont la capacité. La solution markeptlace permet aussi d’ouvrir très facilement notre plateforme à des marchands étrangers et proposer à nos clients une offre internationale.

Lors des Sommets du Digital 2017, vous nous aviez parlé des difficultés et de la complexité de monter une marketplace aussi ambitieuse que celle de Grenier Alpin, première marketplace de la montagne, quel est le bilan un an après ?

J.F. : le pari est réussi pour faire de Grenier Alpin la première marketplace de la montagne. Vous y trouvez aujourd’hui, aussi bien du Reblochon, qu’une boite aux lettres « chalet » ! L’objectif est de promouvoir notre terroir par des produits locaux et insolites. Ce positionnement est bien compris de nos partenaires qui y adhèrent avec enthousiasme. Nous sélectionnons nos vendeurs avec soin pour proposer un catalogue de qualité. Cela demande du temps pour accompagner nos partenaires pour lesquels il s’agit souvent d’une première.

La complexité réside surtout dans la nouveauté du sujet. Nous sommes accompagnés par des experts techniques pour qui les marketplaces sont un sujet également récent. La marketplace est live depuis 1 an et les équipes sont toujours à 200% sur le projet. L’offre a été multiplié par 5 en un an, cela aurait été impossible sans la marketplace. L’objectif sur 2018 est d’élargir les gammes sur les univers existants et d’en ouvrir de nouveaux, 100% montagne !

Question cash – réponse cash : un commerce qui ne se base pas sur une marketplace est-il voué à la mort ?

J.F. : il est clair que les marketplaces représentent l’avenir du e-commerce. Aujourd’hui sur une plateforme comme Amazon, la part des ventes marketplace représente au moins 50% de leur chiffre d’affaires. En tant qu’e-commerçant il est possible d’ouvrir sa propre marketplace, ou d’aller se placer sur d’autres marketplaces en tant que vendeurs. Dans tous les cas, elles doivent être intégrées à la réflexion stratégique de distribution. Pour Grenier Alpin ça représente un véritable tremplin pour promouvoir notre région avec un catalogue produit attrayant !

Le mot de la fin : Pourquoi venir aux Sommets du Digital ?

J.F. : Grenier Alpin est partenaire des Sommets du Digital depuis la première édition. C’est un rendez-vous immanquable et une chance d’avoir ce dynamisme !

Pour en savoir un peu plus sur les Sommets du Digital et les speakers qui y seront, c’est par ici.

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