4 juin 2023

Temps de lecture : 3 min

Macro-influenceur de génie, Paulygones fabrique « des trucs » sur Youtube : bluffant!

En un an et demi et vingt-cinq vidéos, Paul Guillotel s’est imposé dans la sphère des macro-influenceurs avec sa chaine Youtube, Paulygones où il est suivi par près de 300 000 followers enthousiastes. L’intelligence et l’élégance de son travail en font un pro à suivre… Un influenceur qui donne envie d’en être. Place à l’interview directe de « Paulygones, Je fabrique des trucs! »

INfluencia: en découvrant ta vidéo « ma première table », je me suis dit mais quel est ton métier en fait?
Tu as 29 ans, il y a encore 3 ans tu travaillais en tant qu’ingénieur web, via ta société. Dans le même temps, tu faisais de la vidéo pour le plaisir en réalisant les clips et des courts métrages. Comment décides-tu de devenir influenceur? Quel cheminement de pensée t’amène ici?

P.G. : le cheminement a été assez simple pour moi, j’avais une passion que je voulais partager, au début sans aucune prétention d’en faire mon métier, j’avais 0 abonné et pour être honnête je ne m’attendais à rien… mais coup de chance, les 3 premières vidéos ont réussi à trouver un public rapidement.

Les commentaires s’enchainent sur les divers talents de Paul Guillotel, dont la qualité des vidéos…

IN. : le bricolage est un secteur a priori un peu « maltraité », pas forcément esthétique ni facile à suivre. Là tout est parfaitement pensé. Les vidéos, le pas à pas, l’ambiance, le suspens…

P.G. : c’est surtout que les sujets « bricolage » sont souvent orientés pour un public bricoleur de niche avec un côté plus direct / tutoriel. Ayant commencé la vidéo en faisant des courts métrages et clips vidéos, je ne savais pas faire de « vlogs » donc j’ai naturellement essayé d’adapter un style plus scénarisé à ces sujets.

 

IN. : qui sont tes clients ?

P.G. : des enseignes de bricolage comme Mr. Bricolage ou des institutions telles que la FNTP… 

J’ai toujours eu le réflexe de regarder des vidéos tutoriels dès que j’avais besoin d’apprendre à faire quelque chose.

IN. : tu as commencé comment, sur quels type de projets?

P.G. : quand j’étais petit, il y avait un cabanon au fond du jardin de notre maison, j’y passais mon temps à bricoler et à démonter des objets pour comprendre comment ils fonctionnaient.

IN. : as-tu l’impression de faire partie de cette génération qui invente son métier?

P.G. : je pense que ça a toujours existé, mais la différence c’est qu’aujourd’hui notre génération a le pouvoir de se faire entendre grâce à internet.

IN. : étais-tu un follower avant de devenir un créateur de contenus comme on dit?

P.G. : J’ai toujours eu le réflexe de regarder des vidéos tutoriels dès que j’ai besoin d’apprendre à faire quelque chose.

IN. : ce sont des agences de pub qui ont des budgets bricolage ou les marques elles-mêmes qui t’approchent?

P.G. : oui, des marques ou des agences qui ont des clients qui cherchent à communiquer auprès d’un public de curieux. Mais très souvent c’est moi qui contacte les marques directement en fonction de mes besoins spécifiques pour un projet plutôt que de prendre le brief d’une marque et créer le contenu autour. Je préfère travailler dans ce sens 🙂

 IN. : tu penses quoi de ce terme « influenceur »

P.G. : Je pense qu’on est tous influencés tout au long de notre vie, même par notre entourage et c’est cool ! Mais aujourd’hui avec des créateurs très suivis ce terme implique beaucoup de responsabilités qui ne sont pas toujours respectées, c’est dommage…

IN. : ta plateforme favorite?

P.G. : YouTube 🙂 je le vois comme un Netflix gratuit, il y a du contenu pour tous les goûts et c’est disponible sur téléphone, ordinateur et directement sur les TVs, que demander de plus.

IN. : tes clients te laissent-ils libre de tes idées, dois-tu leur pondre un script pour les rassurer, es-tu tenu d’intégrer la marque et de quelle façon?

P.G. : tout ça à la fois. J’ai la chance d’avoir des partenaires qui me font entièrement confiance sur tous les projets.

IN. : es-tu représenté par un agent?

P.G. : je travaille seul pour l’instant, je trouve ça super de pouvoir discuter en direct avec les clients, mais c’est vrai que je dois y consacrer beaucoup de temps du coup.

IN. : comment vois-tu la suite sur le web et hors web?

P.G. : beaucoup de possibilités pour le futur, pour l’instant je ne sais pas encore précisément, mais ça va être cool 🙂

IN. : que dirais-tu des différentes plateformes, y-a-t-il des améliorations à effectuer?

P.G. : pour moi toutes les statistiques publiques (vues, j’aime, followers, etc) devraient disparaître pour que les créateurs soient jugés sur leurs contenus et non pas sur leur popularité.

IN. : estimes-tu que le métier (agents, marketing d’influence, pub & co) se professionnalise où es-tu hors circuit.

P.G. : oui pour moi en termes de professionnalisation, il est déjà arrivé au même stade que la télé ou le cinéma, on le voit avec énormément de projets très ambitieux, comme Le Grand Prix Explorer dernièrement dont le budget est entre 3 et 4 millions d’euros.

 

 

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