28 février 2022

Temps de lecture : 3 min

Les Déviations, un mook « accélérateur » de changement de vie

Après une première vie sur le web depuis 2018, Les Déviations, le média qui raconte l’histoire de celles et de ceux qui ont changé de vie, passe la vitesse supérieure avec un mook et différents projets, notamment dans l’événementiel. Explications des cofondateurs Laurent Moisson et Nicolas Pigasse, rédacteur en chef du mook.

Quel point commun entre le journaliste Ariel Wizman, la championne paralympique Marie-Amélie Le Fur et l’artiste Florian Delavega, qui témoignent tous trois dans le mook Les Déviations, lancé mercredi 2 mars 2022 en kiosque et en librairie ? Par opportunité, nécessité, choix ou quête de sens, tous trois ont changé de vie. Le premier en acquérant la franchise pour la France de la marque chinoise de gadgets high-tech Miniso, la deuxième en réinventant sa vie depuis l’adolescence après une amputation, le troisième en s’éloignant du show-business pour se lancer dans la permaculture dans les Landes. Leurs parcours reflètent la variété des témoignages que personnalités en vue et anonymes confient depuis 2018 au site Les Déviations, qui raconte les histoires de ceux qui ont changé de vie, en scrutant leurs motivations et ce qu’elles disent de notre époque. « Les changements de vie sont consubstantiels à l’être humain. Aujourd’hui, ce phénomène de société devient, chaque année, plus puissant. Les technologies incitent ceux qui le souhaitent à s’engager dans une déviation, notamment sur le plan professionnel, à sortir d’une zone de confort et à partir à l’aventure, en gardant à l’idée que la marche arrière est possible », explique son cofondateur Laurent Moisson. En ce début 2022, le lancement d’un trimestriel de 196 pages ouvre avec une nouvelle phase de sa courte vie du média Les Déviations : « Il est intéressant d’avoir une communauté réactive pour l’audience qu’elle génère et l’inspiration qu’elle propose, mais préférable de s’appuyer sur une entreprise pour pouvoir agir », justifie-t-il.

Apporter du recul sur un phénomène de société

Qu’il réponde à une soif de bonheur ou d’aventure, à la volonté de vivre pleinement sa vie ou de la reprendre en main, de s’adapter à un choc ou à une situation nouvelle, le changement de vie intéresse ceux qui en rêvent, y pensent ou l’ont tenté ! Dès les premières vidéos de témoignages publiées, le site s’est constitué une communauté très active : « Sur digital, l’approche est très émotionnelle. Il manquait le recul d’experts. Le mook permet d’entrer dans le sujet en ajoutant le regard de sachants. Si on est mal conseillé, un changement de vie peut s’avérer dévastateur… », note Laurent Moisson.

Sur digital, l’approche est très émotionnelle. Le mook permet d’entrer dans le sujet du changement de vie en ajoutant le regard d’experts

Outre des témoignages issus du site, le mook accueille donc les points de vue d’experts pour explorer la diversité des motivations que recoupe ce phénomène de société, mais aussi toute l’énergie que requiert un changement de vie, la complexité et les paradoxes qu’il comporte, le rapport au travail de ceux qui ont un jour décidé de sauter le pas… Dans le premier numéro, qui se propose de « faire le point » sur le sujet, on retrouve par exemple Fanny Nusbaum, experte en psychologie et neurosciences de l’intelligence, la psychosociologue Danielle Rapoport,  le paléoanthropologue Pascal Picq, la philosophe Julia de Funès, les sociologues Eva Illouz et Rémy Oudghiri, l’historien-sociologue Pierre Rosanvallon, l’ancien président de la Sorbonne Georges Haddad… Le numéro 2, annoncé pour mai, abordera « la déviation par l’entrepreneuriat ».

Explorer de nouvelles pistes

Une même équipe travaille sur le print et le digital. « Ce mode de production à 360° permet de développer les contenus, de répondre à toutes les questions et aux attentes, et aussi d’explorer de nouvelles pistes », souligne Nicolas Pigasse, rédacteur en chef, qui a récemment rejoint le projet. A l’en croire, le programme des prochains numéros sera chargé : « Il s’agira de positionner le mook sur un rythme trimestriel et d’explorer les perspectives à l’international. Le titre sera diffusé en Suisse et en Belgique, pourquoi pas au Canada et en Afrique de l’Ouest. Les déviations ne sont sans doute pas les mêmes en Côte d’Ivoire qu’en France… Une nouvelle version du site est en préparation. Nous réfléchissons également à des projets de documentaires pour la télé et à de l’événementiel, en format meet up et after word, ou en créant des débats-événements autour du changement de vie », ajoute ce dernier.

Une communauté de coaches certifiés

Le coaching et la formation sont un prolongement assez naturel pour accompagner ceux qui veulent passer à l’action. « Sur nos communautés, des groupes fermés avec 26 000 personnes permettent à nos témoins d’échanger avec des experts. Pour y voir plus clair sur ce marché de l’accompagnement où l’on trouve des experts mais aussi beaucoup de gourous, nous avons constitué une communauté de coaches certifiés. Ils doivent justifier de leur compétence et de leur éthique pour intervenir dans nos événements ou participer à ces groupes », précise Laurent Moisson. Un Club permettra bientôt de participer dans des conditions privilégiées, à Paris puis dans d’autres villes, aux événements organisés par Les Déviations et rencontrer d’autres personnes qui sont, comme elles, à la recherche d’une vie qui leur conviendra mieux. Une brique de plus pour ce média qui se veut positif et se positionne en accélérateur de changement de vie !

En résumé

Les Déviations est né en 2018 de la rencontre entre « un entrepreneur qui se rêvait journaliste », Laurent Moisson, et « une journaliste qui voulait entreprendre », Laurence Vély, qui est depuis partie vers de nouveaux horizons. Le mook (14,90 €) est mis en place à 10 000 exemplaires sur le réseau presse et avec un autre tirage plus limité chez les libraires. Sa communauté compte près de 195 000 abonnés sur Facebook, 26 700 sur Instagram et 11 800 sur sa chaîne YouTube.

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