8 septembre 2022

Temps de lecture : 9 min

Les 10 good ( et bad ) news de la semaine, c’est reparti comme en septembre !

C’est reparti pour un tour. Après un été chaud bouillant, les good news du vendredi reprennent du service, avec aujourd’hui, en tête de liste, une bad news concernant le journalisme français face au climat. L’observatoire Tagaday, a en effet, mesuré, du 1er juin au 31 août, le traitement journalistique, dans la presse écrite et dans l’audiovisuel, des vagues de chaleur estivales… Et à constaté que seulement 7% des articles ont fait le lien entre les événements cités et le dérèglement climatique, ce qui représente un peu moins d’1 article sur 300 sur l’ensemble de la production journalistique. Quelque peu inquiétant… Pour le reste, c’est tout good !

PS: n’hésitez pas à envoyer vos expériences prévenantes à la rédaction!

 

 

1/Les médias français sont-ils climatosceptiques ?

Canicules, incendies, records de chaleur… Les événements climatiques extrêmes se sont multipliés cet été, à tel point qu’1 Français sur 5 affirme avoir pris conscience des enjeux liés au dérèglement climatique, selon un sondage BVA.  Pourtant, côté médias, plusieurs journalistes se sont élevés contre le manque de causalité établi entre les deux, qui témoigne, parfois, d’une certaine malhonnêteté intellectuelle. Un contexte particulièrement brulant que l’augmentation des prix de l’énergie, les appels à la sobriété du gouvernement et la polémique liée à l’utilisation des jets privés par les plus riches, et les plus douées au football, n’ont fait qu’exacerber. Pour mieux s’en rendre compte Tagaday, un observateur attentif de la scène médiatique hexagonale, a mesuré, du 1er juin au 31 août, le traitement journalistique, dans la presse écrite et dans l’audiovisuel, de ces évènements dramatiques. 352 750. C’est le nombre de sujets qui leur ont été consacrés, soit 1 papier sur 25. Si les chiffres paraissent, de prime abord, encourageant, il est bon de rappeler que la guerre en Ukraine a été deux fois plus couvert entre janvier et juin 2022 et que le 1er confinement avait généré en son temps 10 articles sur 25 à l’échelle nationale.

 

 

Dans le détail, nous pouvons observer trois pics d’intérêt médiatique assez nets qui correspondent aux 3 principales vagues de chaleur. Le premier a eu lieu lors de la vague caniculaire de mi-juin, avec 39 514 sujets réalisés entre le 15 et le 21 juin 2022. Accompagnant la seconde vague, deux incendies avaient été déclaré à La Teste-de-Buch et Landiras le 12 juillet, en Gironde, favorisant l’intérêt médiatique le plus important de l’été avec 45 956 sujets entre les 13 et 19 juillet, record hebdomadaire sur la période d’étude. Un pic quasi équivalent sera enregistré entre le 10 et le 16 août – 45 313 sujets –, provoqué par la reprise du feu de Landiras. Les incendies spectaculaires en Gironde et dans les Landes ne doivent pas faire oublier ceux qui, un peu partout en France, ont ponctué les mois de juillet et août, dans les Bouches-du-Rhône, le Finistère, l’Hérault, l’Ardèche, le Gard, l’Isère mais aussi le Maine-et-Loire, l’Aveyron, la Loire-Atlantique ou encore dans le Jura.

Enfin, et c’est là que le bât blesse, seulement 7% des articles ont fait le lien entre les événements cités et le dérèglement climatique, ce qui représente un peu moins d’1 article sur 300 sur l’ensemble de la production journalistique. Vous pouvez vous rassurer, tant bien que mal, en apprenant que cela est toujours deux points de plus que lors de la canicule de 2019. Haut les cœurs.

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2/Eurostar met l’autruche Seymour sur les rails.

Rien depuis 2019, et puis soudain, en ce mois de septembre 2022, Eurostar revient en grande pompe avec son Autruche Seymour qui part à la découverte de Londres, Paris, Bruxelles ou encore Amsterdam.

L’idée est de « vendre » l’Eurostar comme étant le moyen le plus durable pour explorer certaines des villes les plus emblématiques d’Europe. Ainsi, Seymour personnage qui délaisse l’avion au profit d’une meilleure façon de voyager représente au mieux les villes desservies par Eurostar. Aux commandes, l’agence House 337, l’agence de publicité qui a mené une étude qualitative et quantitative sur les caractéristiques emblématique de chaque ville auprès de plus de 2 000 personnes. Ces informations ont permis d’identifier les principales raisons pour lesquelles les voyageurs se rendent dans chaque destination.

Seymour l’autruche se rend ainsi dans une boutique parisienne vendant de superbes bérets ; à Amsterdam elle va voir les célèbres fleurs et vélos ; elle se rend dans un restaurant de moules en Belgique ; et au Royaume-Uni, où elle découvre les joyaux de la couronne. Fun !

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3/La coFam lutte pour l’allaitement dans l’espace public

Parce qu’en 2022, l’allaitement dans l’espace public reste un tabou. L’actualité en témoigne et une récente étude nous apprend que 17% des Françaises affirment avoir été l’objet de critiques.

C’est la raison pour laquelle, plusieurs acteurs dont la CoFam (Coordination Fr pour l’allaitement maternel) ont imaginé une sur-couverture de magazine en trompe l’oeil capable de transformer chaque lecteur en personne allaitante afin de normaliser le geste partout où il devrait être normal d’allaiter (cafés, transports en commun, parcs…).

En parallèle, une pétition lancée par la CoFam appelle le Gouvernement et les élus de la République à faire de l’allaitement dans l’espace public un droit et à le protéger. Et depuis hier 8 septembre des dizaines de milliers de couvertures de magazines sont distribuées gratuitement dans plusieurs grandes villes en France, dont Paris, Rouen, Strasbourg, Reims, Aix-en-Provence, Lyon et MarseilleCette couverture existe en 6 versions différentes. Le public pourra également télécharger et imprimer The Uncover sur un site dédié uncover-project.com

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4/The Caring Gallery présente l’exposition Multiples sur le thème de la diversité

Le 12 septembre prochain, The Caring Gallery met à l’honneur pendant 10 jours, le travail de 11 artistes français et internationaux au travers d’une perspective humaniste sur un sujet sociétal majeur : la diversité. S’inscrivant au plus près d’une dimension caritative, cette galerie novatrice à la croisée de l’art et du care allouera un pourcentage sur les ventes à l’association Singa France, partenaire sur cette exposition.

Le dernier travail d’Inès Alpha

Deux artistes, Inés Alpha et Fatimah Hossaini, présenteront en parallèle des œuvres uniques déclinées sous format NFT en collaboration avec Danae.io, partenaire de la galerie sur les NFT fine art et le web 3. Danae.io qui présentera leurs œuvres au sein du metaverse Decentraland, et ainsi de découvrir, ou acquérir les œuvres… Dans le même temps, Inés Alpha et Fatimah Hossaini, organiseront un échange sur le thème des NFTs appliqués au marché de l’art. Un atelier pour créer un porte feuille crypto MetaMask et ainsi se familiariser avec l’achat d’une œuvre d’art NFT sera également proposé.

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5/Le coût de l’inégalité des femmes par Edelman primé!

Concourant dans la catégorie « Work for Good », Edelman France a été récompensé par les Gerety Awards pour la campagne Le Coût de l’Inégalité pensée, réalisée et déployée pour la Fondation des Femmes.

Pour la première fois en France, on a calculé le coût de l’inégalité, permettant d’alerter les Français sur le coût financier et humain des inégalités. La campagne Le Coût de l’Inégalité a été déployée le 8 mars, à l’occasion de la journée internationale pour les droits des femmes et dans un contexte d’élection présidentielle. Edelman France a proposé une campagne multisupport et intégrée mêlant : 1 film, 1 spot radio, des affiches, … Pour donner de la visibilité à celle-ci, l’agence a activité tous les leviers de l’influence : relations presse, affaires publiques, influence et réseaux sociaux.

Ce dispositif a permis de remplir les objectifs que la Fondation et l’agence s’étaient fixés : engager un grand mouvement de soutien au plan d’urgence pour l’égalité rédigé par la Fondation des Femmes, inviter les candidats à l’élection présidentielle à s’engager pour mettre fin aux inégalités femme homme. Les résultats de la campagne Le Coût de l’Inégalité ont été au rendez-vous :

3,31 milliards d’impressions

1,5M de vues de films de la campagne

+ 5000 nouveaux adeptes

Augmentation de 2400% du trafic sur le site web

23 influenceurs engagés pour une portée totale de 5,28M – plus de 70% de nouveaux alliés

Le lendemain du lancement de la campagne, le terme de recherche « inégalité entre les sexes » a augmenté de 66 % (source : google trends).

Impacts dans le monde réel :

Plus de 25 000 personnes ont signé la pétition pour soutenir le plan d’action d’urgence.

50 organisations féministes se sont rassemblées autour du Plan d’urgence

6 candidats ont ouvert leur porte au FDF

4 candidats se sont engagés dans le plan d’action d’urgence et 3 autres ont pris des mesures partielles.

Le président élu Emmanuel Macron a invité la Fondation des Femmes à échanger.

Pour la première fois, l’investissement financier a fait partie du débat politique pour surmonter les inégalités entre les sexes.

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6/À ne pas manquer, le Salon produrable , les 13 et 14 septembre!

Selon le dernier rapport du Giec, pour réduire nos émissions, il faut allier technologies propres et transformation de nos modes de vie. Quelles sont les stratégies et meilleures pratiques pour une contribution active à la décarbonation ? Vous le saurez en assistant au salon PRODURABLE (inscivez-vous ici) rendez-vous européen des acteurs et des solutions en faveur de l’économie durable avec plus de 450 intervenants autour de 190 conférences.

Son ambition est de mettre en lumière l’audace de ceux qui ont su s’engager dans de nouvelles voies pour accélérer la transition bas carbone, réduire nos impacts, régénérer le vivant, préserver l’humanité et faire un choix de société. Parmi les intervenants, Laurent Hautier, directeur du sourcing et de la qualité Aigle.

Aigle marque engagée pour un monde durable qui à l’occasion de ses 170 ans de création, dévoile aussi son nouveau logo signé Études StudioN’est-il pas tendance?

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7/« Repenser : Pourquoi la conception durable des produits est indispensable aujourd’hui »…
C’est le titre du   du rapport publiée par Le Capgemini Research Institute. Ce dernier démontre que les entreprises ont tout intérêt à concevoir leurs produits de manière durable : 7 sur 10 qui agissent ainsi ont connu une amélioration de leur croissance, de la satisfaction de leurs clients et de l’engagement de leurs salariés. Hélas, elles sont seulement 22% à avoir fait du développement durable, un élément clé de leur stratégie de conception de produits.

Par ici les enseignements et chiffres clés du rapport qui devraient donner envie aux entreprises de passer la seconde: 67 % des organisations ont constaté une réduction de leurs émissions de carbone grâce à la mise en œuvre de stratégies de conception durable de produits ; 73 % ont constaté une accélération de la croissance de leur chiffre d’affaires ; La pression réglementaire est l’une des principales motivations à la conception durable de produits ; La conception durable n’entraîne pas toujours une hausse des coûts en l’envisageant sous un prisme long terme. Pour en savoir plus, sur les conclusions de ce rapport cliquez!

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8/Saatchi & Saatchi reloge des chiens, des chats et des lapins nommés « Oreo »

Nous connaissons tous un animal de compagnie nommé « Oreo », un compagnon noir et blanc, de préférence adorable, chien, chat, lapin, cochon d’Inde… Aux Émirats arabes unis, bon nombre de ces animaux à fourrure sont abandonnés, laissant de nombreux « Oreos » dans des refuges. OREO s’est associé à Saatchi & Saatchi pour créer « Oreo & Friends ».

La campagne sur ces compagnons abandonnés portant le nom Oreo, a été réalisée en collaboration avec K9 Friends et Yanni Animal Welfare et s’assure que chacun de ces animaux puisse trouver un foyer. L’emballage fait aussi partie du dispositif, grâce à son QR code qui explique simplement comment en adopter un. Aux manettes, le directeur de création Alok Mohan, la directrice artistique Anika Marya et la rédactrice Katie Handfelt.

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9/Ubac et Saint James font la paire !

Ubac, marque engagée depuis ses débuts en 2018, a fait du développement durable l’ADN de ses baskets ultra tendance. Son enjeu ? Mettre un terme à la mode jetable. Raison pour laquelle Ubac s’adosse à la célèbre et iconique Saint James. A chacune son territoire. Et donc deux univers à défendre ensemble. La première symbole de la montagne, la seconde de la mer… Du coup, voici la paire de baskets inspirée par le design de Saint-James et l’emblématique laine recyclée d’Ubac. La semelle intérieure utilise les chutes de production des marinières Saint James pour la doublure afin de les valoriser et de renforcer l’initiative responsable.

En plus détaillé, la basket Ubac X Saint-James c’est de la laine recyclée pour la tige, filée et tissée dans le Tarn (81), du tissu rayé iconique de Saint-James issu de chutes de production de marinières pour la semelle interne,  Du Green Eva ultra léger pour la semelle extérieure (une alternative durable à l’EVA classique qui remplace l’éthylène issu du pétrole par 60% d’éthanol de canne à sucre). Et voilà la recette qui va bien !

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10/Ecowatt, un service météo qui vous dit quand réduire votre consommation d’énergie

Pour lutter contre les risques de pénurie électrique dans les mois à venir, RTE, le gestionnaire du réseaux électrique, et l’Ademe, l’agence publique chargée de la transition écologique, ont créé un outil qui gagnerait à être largement diffusé : Écowatt. Disponible gratuitement, le dispositif fonctionne comme une météo de l’électricité qui indique en temps réel le niveau de consommation électrique du pays, région par région. D’abord déployé en Bretagne, en PACA et en Normandie-Île-de-France, Écowatt a été étendu à l’ensemble de la France en 2020.

 

Doté d’un système d’alerte qui vous alerte en cas de risque de tension ou de coupure, il indique les moments les plus adéquats pour réduire ou décaler sa consommation. Il est ainsi conseillé d’éviter de lancer ses appareils électroménagers ou de recharger, par exemple, sa voiture électrique ou son portable entre 8h et 13h et entre 18h et 20h, lors des pics de consommation. Des gestes qui, si massivement effectués, auraient des conséquences plus que concrètes sur la consommation d’électricité et permettraient d’éviter des coupures, assure les têtes pensantes de l’opération. Dans les faits, si tous les Français éteignaient une seule ampoule, ce seraient 600 mégawatts qui seraient économisés, soit l’équivalent de la consommation électrique d’une ville comme Toulouse. Plus d’excuse pour ne pas sauver la planète.

 

 

 

 

 

 

 
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