27 novembre 2013

Temps de lecture : 1 min

Leon Vivien n’est pas mort !

L’un des plus célèbres poilus de France se rappelle à notre bon souvenir au travers, cette fois-ci, d’un livre papier retraçant sa courte épopée facebookienne. Une opération " Web to print " qui devrait donner des idées à certains...

Pas la peine de faire un profond devoir de mémoire pour se souvenir de Léon Vivien apparu le 10 avril 2013 sur Facebook. Ce personnage éphémère, créé de toutes pièces par l’agence DDB Paris pour le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux avait pour vocation de narrer, au jour le jour, sa vie sur le front de la 1ère Guerre Mondiale, et donc de dépoussiérer cette fameuse « Der des Ders » aux yeux des Français.

Un dispositif digital qui a remporté un énorme succès auprès des internautes qui, en plus de suivre ses aventures, ont participé activement, au travers de leurs commentaires, au déroulé de l’opération. Même l’Education Nationale a trouvé l’idée innovante. Avec une retombée médiatique équivalente à 3 millions d’Euros d’achats d’espaces, 62 675 personnes qui ont suivi quotidiennement les posts du soldat Vivien et le tout en 2 mois. Pas étonnant qu’avec une telle opération, le musée ne tente pas de surfer sur cette brève mais intense vague Léon Vivien.

Et quoi de mieux qu’un livre pour rendre gloire à notre soldat connu, et surtout graver dans le papier une opération digitale. L’adaptation intitulée « Léon 1914 » remet en lumière le meilleur du contenu publié sur Facebook et du musée de Meaux. Des informations additionnelles à la fin du livre permettent d’enrichir la version papier. Une passerelle vers le digital, hébergée par les Editions de l’Opportun, permet aux acquéreurs de l’ouvrage (vendu 11,50€) de découvrir une iconographie légendée ainsi que des chants de l’époque.

Avec ce livre, Léon revient parmi nous, 3 semaines après les commémorations du centenaire de 14-18, alors que sur Facebook, il est mort depuis 6 mois. On aurait aimé le voir évoluer pendant les 4 années de cette guerre. Evidemment le coût d’un tel dispositif aurait été difficilement gérable pour les moyens d’un musée, mais cela aurait pu être une très belle opération de « test and learn » sur la durée pour les publicitaires et les annonceurs.

Gaël Clouzard / @G_ael

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