16 février 2023

Temps de lecture : 1 min

Les entreprises aussi s’emparent de la langue des signes

Alors même que cent milles personnes utilisent la langue des signes (LDS) dans l’Hexagone pour un peu plus de trois cent milles personnes mal entendantes, cette langue se démocratise sur les réseaux sociaux et intéresse les entreprises…

C’était elle, la deuxième star de cette finale du SuperBowl, Justina Miles, l’interprète en langue des signes qui signe la chanson de Rihanna à la mi-temps. Mais ce n’est pas la première fois que ce genre de prestation fait le tour des réseaux sociaux. Déjà la jeune femme qui accompagnait Eminem sur ses concerts avait fait parler d’elle en signant Rap God, la musique aux 101 mots en 16 secondes… de quoi s’emmêler les doigts !

 

« Aujourd’hui, dans l’intimité des bureaux, loin des stades de football et des salles de concert, les marques ont pour obligation de faire appel à un interprète à partir du moment où il y a une personne mal entendante dans l’entreprise, nous explique Solène Gentili, interprète pour des sociétés comme Décathlon ou l’Oréal.

Cependant depuis quelques années, les marques et la société se saisissent de plus en plus de la langue des signes, avec la présence notamment d’acteurs mal entendants dans les séries et les films. Netflix déjà connue pour ses prises de position et sa représentation des minorités, a elle, créée Deaf Us, une série télé-réalité sur (et pour) les sourds qui met en avant le quotidien d’une communauté méconnue.

 

Quelques marques ont choisi de mettre en avant la LDS comme Lévis, et les Galerie Lafayette dans cette campagnes de communication.

 

 

Burgers King, en 2016, créait un spot publicitaire sans parole à l’occasion de la journée nationale de la langue des signes aux USA.

ou encore Starbuck et sa boutique Japonaise dans laquelle, les clients ne pouvaient passer commande par la parole,  mais rares sont les prises de parole grand public qui s’investissent dans la langue des signes.

 

Et si les vidéos avec sous titre se développent, beaucoup de personnes mal entendantes ne savent pas lire et n’ont donc pas accès à tous ces contenus.  Alors comme à la SNCF, des avatars virtuels se développent mais pour le moment, cela manque encore un peu d’expression pour une langue très visuelle ! Les interprètes ont donc encore de l’avenir devant eux.

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