12 avril 2023

Temps de lecture : 1 min

Joséphine Bournonville devient Chief Impact Officer d’Omie & Cie

À l’échelle de chaque entreprise, un impact sociétal positif ne se limite pas qu’à une mesure du bilan carbone. Il doit être intégré au cœur de la stratégie d’entreprise pour évaluer l’ensemble des actions de celle-ci. C’est la mission de Joséphine Bournonville, cofondatrice d’Omie & Cie, la marque d’épicerie B Corp et climatarienne. Un engagement profond, qui s’intègre dans le business model de cette entreprise en agriculture régénérative.

Cofondatrice d’Omie & Cie et Directrice des opérations, Joséphine Bournonville ajoute à sa fonction celle de Chief Impact Officer. Avant de participer à la création de sa nouvelle maison, elle avait travaillé plusieurs années pour un fonds à impact spécialisé dans les entreprises du secteur de l’environnement. Elle a ensuite été responsable des acquisitions et partenariats pour 2 groupes industriels. Convaincue depuis longtemps de la nécessité d’engager les entreprises dans la transition environnementale, elle a cofondé en 2020 “Printemps Écologique”, le premier éco-syndicat.

« Omie & Cie est une entreprise à impact dans la définition même de son métier, car c’est ainsi qu’elle a été pensée dès son lancement. Il est essentiel aujourd’hui qu’une personne puisse piloter cette mission pour continuer à ancrer l’impact dans l’ADN de l’entreprise. Cela commence par la poursuite d’une stratégie qui implique les différents départements de l’entreprise et l’agrégation de tous les éléments d’impact. Pour avoir une approche structurée et constructive, il faut absolument établir des indicateurs de mesure, sinon c’est du greenwashing », déclare-t-elle.

 

Elle sera chargée de l’accompagnement des agriculteurs dans la transition vers l’agriculture régénérative – à ce titre, Omie & Cie consacre 1% de son chiffre d’affaires à l’aide financière apportée à ceux et celles qui sont lancés dans cette transition –, de la réduction des emballages, de l’optimisation des livraisons pour limiter l’impact carbone, de l’impact sociétal de l’entreprise, qui veille notamment à la mixité et à l’inclusivité au sein des équipes, etc. « Valoriser une entreprise, c’est aussi prendre en considération tout ce qu’elle évite comme impact négatif à la société. C’est par exemple la possibilité d’évaluer les coûts liés à la santé épargnés en favorisant une alimentation saine issue d’une agriculture régénérative, ou liés à la dépollution des eaux impactés par l’agriculture intensive ». conclue Joséphine Bournonville.

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