12 décembre 2019

Temps de lecture : 2 min

Greenpeace met en lumière notre monde obscur

Alors que la 25ème conférence mondiale pour le climat (COP25) se clôture en ce moment-même à Madrid après 2 semaines de discussions, Greenpeace prend la parole pour annoncer la couleur : les dirigeants et leur inaction politique sont inacceptables. Se réunir au sommet c’est bien, revoir ses intentions capitalistes à la baisse, c’est mieux, et c’est loin d’être le cas. Pour en parler, un film Dark Vadoresque radical qui nous séduit.

Alors que la 25ème conférence mondiale pour le climat (COP25) se clôture en ce moment-même à Madrid après 2 semaines de discussions, Greenpeace prend la parole pour annoncer la couleur :  les dirigeants et leur inaction politique sont inacceptables. Se réunir au sommet c’est bien, revoir ses intentions capitalistes à la baisse, c’est mieux, et c’est loin d’être le cas. Pour en parler, un film Dark Vadoresque radical qui nous séduit.

Si la militante suédoise Greta Thunberg, -accompagnée lors de cette conférence par plus d’une cinquantaine de jeunes du monde entier- ne cesse d’insuffler l’espoir d’une relève citoyenne engagée et de porter haut et fort les revendications nécessaires à appliquer pour un renouveau industriel écolo-centré et durable, cela ne suffit visiblement pas.

Un appel au changement qui sonne creux dans l’esprit collectif capitaliste

Fin novembre, l’ONU lançait une mise en garde plus claire que jamais : si les Etats les plus polluants remettent encore à plus tard les actions immédiates et radicales nécessaires pour réduire les émissions de CO2, la catastrophe climatique ne pourra plus être évitée.

Aussi, Greenpeace nous apprend que, selon le rapport annuel du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), il faudrait réduire les émissions de gaz à effet de serre de 55% entre 2018 et 2030 pour espérer limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C. Les pays signataires de l’accord de Paris doivent multiplier leurs ambitions par cinq pour tenir cet objectif.

Lumière sur : l’obscur politique

À une semaine de la sortie planétaire du chapitre Final de Star Wars, dans une ambiance Dark Vadoresque, Greenpeace prend la parole pour alerter sur les pourparlers peu encourageants émanant de cette COP25 tant médiatisée. Au programme, un film d’1minute30 aussi dramatique que radical, signé 84.Paris.

En avant les costumes, le décor digne d’un palais présidentiel, la musique dramatique et le suspens qui capte l’attention, la campagne a un seul but et y parvient : toucher, sans concession par les mots et la mise en scène, une cible jeune et porteuse du futur, à rejoindre la résistance que propose Greenpeace pour contrebalancer avec le pouvoir en place.

Dark Vador, pour l’heure, c’est la politique actuelle. Sombre, dangereuse et pernicieuse. « Dans Star Wars, le côté obscur de la force guette tous ceux qui s’approchent du pouvoir. Aux vues de l’inaction politique face à l’enjeu planétaire du dérèglement climatique, l’expression « être passé du côté obscur de la force » prend tout son sens », expliquent Hervé et Olivier Bienaimé, les présidents co-directeurs de la création de 84.Paris. Une analogie parlante pour les jeunes comme  pour les vieux qui se veut, soit fictive, et pourtant bien réelle.

La pop culture pour mieux parler

Parce que la pop culture infuse l’esprit collectif national d’une manière ou d’une autre et que le succès planétaire des films de J.J. Abrams est incontestable, l’association s’arme de ses codes et nous charme sans évivoque. Sa baseline : « Nos dirigeants sont passés du côté obscur. Nous pouvons encore empêcher la destruction de notre planète. Unissons nos forces ». Clair, net, précis. Et pour convaincre les sceptiques qui ont trop longtemps opté pour les oeillères, l’agence créative finit le film par quelques images illustrant avec brio les (non) comportements politiques et leurs résultantes.

Exploitation des forêts et autres espaces naturels jusqu’à leur dévastation, en veux-tu en voilà. «  Alors que le public place l’urgence climatique en tête de ses préoccupations et commence à changer ses comportements, ce film doit rappeler où reposent les principales responsabilités. C’est bel et bien aux Etats d’enclencher les changements systémiques dans les modes de production et de consommation pour éviter de voir la planète se réchauffer de 3 °C à 7 °C d’ici à la fin du siècle », indique Clément Sénéchal, chargé de campagne Climat à Greenpeace France.

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