Grand Prix Influence & Care : Webedia installe le bien-être au cœur de l’influence
Webedia et son média Dr.Good! organisent ce mercredi 4 juin la 2ème édition du Grand Prix Influence & Care pour célébrer les créateurs de contenu bien-être – tout en posant les limites d’une influence responsable. Un évènement dont INfluencia est partenaire.
Des urgentistes sur YouTube, des diététiciennes sur TikTok, des coachs yoga sur Instagram… La galaxie des influenceurs santé est vaste, allant du médecin vulgarisateur aux gourous du jeûne mystique. Autant dire qu’on y trouve à boire et à manger (bio, sans gluten) – du meilleur au pire. D’un côté, ces créateurs rendent la santé plus accessible et participative : la santé est devenue l’une des thématiques les plus présentes sur les réseaux sociaux depuis la crise du Covid-19. Les plateformes elles-mêmes s’adaptent : en 2023, YouTube a par exemple mis en avant les vidéos de professionnels de santé afin de prioriser les contenus vérifiés dans les résultats de recherche.
« C’est à nous de convaincre les gens de prendre soin de leur santé », affirme Cécile Lorber, directrice de Webedia Care — avec qui nous pu échanger — soulignant la mission de ces influenceurs bien-être qui savent toucher le grand public avec pédagogie et empathie. D’un autre côté, cette popularité s’accompagne de dangers bien réels. « Sur les réseaux, on trouve le meilleur comme le pire en matière de santé, aux côtés de pros ultra-pédagogues, on voit aussi des pseudo-spécialistes aux conseils douteux. Il faut encourager les premiers et recadrer les seconds », avertit Cécile Lorber dans un souci d’éthique.
Encadrer les dérives, valoriser les pionniers
Régimes détox farfelus, produits miracles, infox antivax… La créativité de certains vire parfois au folklore – de quoi faire sourire, ou grincer des dents. Les autorités ont d’ailleurs réagi : la France a adopté en 2023 une loi pionnière pour encadrer l’influence commerciale et lutter contre les arnaques (promotion de cures dangereuses, de chirurgies esthétiques hasardeuses, etc.). Désormais, un influenceur n’a plus le droit de vanter n’importe quel produit de santé sans contrôle, et le cadre légal français, très spécifique, fait figure d’exception avant-gardiste. « Cette régulation était attendue, elle va dans le bon sens pour professionnaliser le secteur », estime Cécile Lorber, qui note que la plupart des créateurs sérieux l’accueillent positivement. En parallèle, les marques et les institutions commencent à voir ces influenceurs d’un œil neuf. Campagnes de prévention sur Instagram, partenariats avec des youtubeurs santé, opérations bien-être sponsorisées…
« Travailler avec un créateur santé, c’est l’assurance de toucher son audience de façon crédible et engageante », souligne Cécile Lorber, invitant annonceurs et acteurs publics à collaborer intelligemment avec ces nouveaux passeurs de messages. L’ex-Miss France devenue médecin Marine Lorphelin l’a bien compris : « Ce porte-voix, cette visibilité, me permet d’adresser des messages de santé publique au plus grand nombre, à des millions de personnes grâce aux réseaux sociaux », confiait-elle dans un poste Linkedin, assumant son double rôle de praticienne et d’influenceuse. Preuve que l’alliance entre communication et santé peut servir l’intérêt général – à condition d’en fixer les limites et d’en valoriser les meilleurs acteurs. C’est précisément tout l’enjeu du Grand Prix Influence & Care.
Webedia et Dr.Good! célèbrent le bien-être
Fort de ce contexte, un acteur médiatique s’est lancé pour structurer le mouvement. Le groupe Webedia, via son pôle Webedia Care, s’est engagé dès 2018 avec Michel Cymes en lançant le média Dr.Good! afin de diffuser de l’information santé grand public de qualité. En juin 2024, il a franchi une étape supplémentaire en inaugurant la 1ère édition du Grand Prix Influence & Santé, une soirée de remise de trophées inédite pour récompenser les meilleurs créateurs de contenu santé et bien-être. Plus de 200 personnes s’étaient réunies lors de la première édition du Grand Prix Influence & Santé en juin 2024, témoignant de l’engouement pour les créateurs de contenu bien-être. Cette cérémonie, organisée avec le soutien de partenaires comme AXA, a été rythmée par des interventions de médecins et de créateurs influents abordant de grands sujets de société liés à la santé. « La première édition nous a montré à quel point cette communauté avait besoin de se rencontrer et d’être reconnue », confie Cécile Lorber.
Sept créateurs de la verticale santé ont été distingués ce soir-là, preuve de la diversité des profils mis à l’honneur : du kinésithérapeute motivateur Hem ton Kiné (catégorie Motivation) à la sage-femme Charline qui brise les tabous, en passant par la virologue vulgarisatrice The French Virologist, sans oublier un Prix du public pour @Mon.Gynéco (santé des femmes) et même la campagne solidaire d’une marque d’optique récompensée pour son impact. « On tient à mettre en avant une grande diversité de voix et de formats. La santé peut s’aborder en vidéo TikTok d’une minute ou en podcast d’une heure, par un médecin ou un patient – tout est complémentaire », insiste Cécile Lorber, qui pilote cette initiative chez Webedia.
Une deuxième édition élargie et engagée
Forte de ce succès inaugural, Webedia remet donc le couvert avec une 2ème édition rebaptisée “Grand Prix Influence & Care”, prévue le 4 juin 2025 à Paris sur la péniche Les Jardins du Pont-Neuf. L’événement monte en puissance et affiche clairement ses ambitions. « Informer sur la santé peut rimer avec créativité et impact positif, tout en respectant la déontologie », explique Cécile Lorber. L’idée est d’instaurer un rendez-vous incontournable du bien-être numérique, qui fédère créateurs, public et professionnels autour d’une influence positive. Au programme de cette soirée : trois tables rondes thématiques réunissant personnalités et marques autour du sport, de la beauté et de la santé mentale – avec des angles volontairement sociétaux pour redéfinir l’équilibre ou explorer comment la nouvelle féminité rencontre la nouvelle masculinité sur le terrain du bien-être. Ces discussions reflètent la volonté d’approfondir les enjeux de fond, de la promotion de l’activité physique à l’acceptation de soi, en passant par la psychologie du quotidien.
La soirée culminera bien sûr par une remise de prix élargie. Pas moins de huit catégories sont annoncées en 2025, afin de couvrir tout le spectre des contenus utiles : coup de projecteur sur les petits créateurs émergents, trophée du meilleur format long (YouTube, podcast…), récompense des témoignages qui font du bien (notamment sur la santé mentale), prix spécial “pour que les femmes prennent soin de leur santé”, trophée de l’initiative qui « nous donne envie de nous bouger » (sport, nutrition), sans oublier la santé des soignants (un sujet d’actualité pour soutenir ceux qui nous soignent), le fameux vote du public – influenceur de l’année plébiscité par les internautes – et enfin un prix des campagnes de marques les plus engagées. « Ce Grand Prix est là pour valoriser les créateurs sérieux et inspirants – ceux qui font du bien aux gens en respectant la déontologie », résume Cécile Lorber.
Le jury 2025 s’annonce prestigieux, à l’image de l’an dernier où figuraient le Dr Michel Cymes et Marine Lorphelin. On retrouvera ainsi des experts de la santé, des médias et du digital pour départager les nombreux candidats. Cette année, le comité de sélection réunit notamment Marine Lorphelin, médecin et créatrice de contenus, Lorie Pester, artiste engagée, Pascale Baziller, rédactrice en chef d’INfluencia, Franck Devoir, responsable communication externe et engagement chez L’Oréal France, Asmaa Zerkdi, Strategic Partner Manager Health chez YouTube, Marion Bettiol, rédactrice en chef de Terra Femina, ainsi que le kinésithérapeute et créateur Major Mouvement. Caroline Rajcom, Culture & Education Creator Manager chez TikTok, complète cette équipe aux profils pluriels, à l’image des récits hybrides que le Grand Prix souhaite faire émerger. Le média INfluencia, engagé de longue date sur les questions d’influence responsable, est partenaire éditorial de cette édition.
Intégrer les créateurs dans la stratégie des marques et des pouvoirs publics
Au-delà de la fête et des paillettes, que tirer de ce phénomène Influence & Care ? D’abord, une confirmation : les créateurs de contenu santé occupent désormais une place de choix dans l’écosystème numérique. En quelques années, ils sont devenus de véritables partenaires pour toucher le public sur des sujets sérieux de façon moins institutionnelle. Les pouvoirs publics commencent d’ailleurs à s’appuyer sur ces influenceurs : de la promotion des gestes barrières pendant la pandémie aux campagnes de prévention (nutrition, dépistage…) faisant appel à des youtubeurs ou instagrammeurs, on assiste à un frémissement du côté institutionnel. « Il y a encore quelques années, imaginer un e-influenceur au ministère aurait fait sourire. Aujourd’hui, les autorités comprennent qu’elles ont tout intérêt à inclure ces nouvelles voix dans leurs dispositifs de communication », observe Cécile Lorber, qui milite pour plus de collaborations entre créateurs santé et acteurs publics.
Sur le versant marques, même prise de conscience : le secteur du bien-être et de la santé représente un énorme marché, mais très réglementé et sensible. S’associer à un créateur légitime et suivi, c’est bénéficier d’une crédibilité et d’une communauté engagée. À condition de respecter l’authenticité de ces influenceurs : « Le public détecte vite le faux. Une marque qui instrumentalise maladroitement un influenceur santé se décrédibilise autant que lui », rappelle Cécile Lorber, invitant les entreprises à co-construire des contenus utiles plutôt qu’à faire du placement de produit déguisé.
Vers une influence plus responsable
Enfin, ce Grand Prix Influence & Care lui-même est révélateur d’une tendance de fond : la recherche d’une influence plus responsable. Voir un grand groupe média-tech comme Webedia mettre en avant l’éthique, la certification des contenus et la diversité des témoignages, c’est le signe que l’influence marketing en 2025 ne se résume plus à vendre des cosmétiques sur YouTube. Il s’agit aussi de changer les comportements en mieux, de déstigmatiser des sujets difficiles (maladies, handicap, santé mentale) ou simplement d’accompagner chacun vers un mode de vie plus sain. « On a de plus en plus la volonté de créer des contenus de sens, éthiques et responsables. L’enjeu est de produire des contenus labellisés, certifiés et incarnés par des professionnels de santé », insistait Michèle Benzeno, directrice générale de Webedia, lors de la première édition.
Un an plus tard, l’édition 2025 d’Influence & Care confirme la promesse. Gageons que ces influenceurs nouvelle génération – médecins 2.0, patients-experts, ou simples passionnés du bien-être – continueront de gagner en légitimité. De l’avis général, ils font désormais partie de l’écosystème santé, aux côtés des médias traditionnels, des autorités sanitaires et des marques engagées. L’avenir de la santé publique et du marketing se jouera aussi avec eux, en ligne et au-delà, avec des événements comme Influence & Care pour baliser le chemin. Comme le résume Cécile Lorber avec enthousiasme : « Informer, divertir et soigner peuvent aller de pair sur le web – c’est toute la magie de ces créateurs, et nous n’en sommes qu’au début de l’aventure ! ».