5 septembre 2019

Temps de lecture : 2 min

Futur : à la conquête de l’espace ou de l’énergie verte

Mêler le fantastique au dramatique, l’esthétique au politique : pari réussi pour Rosapark qui signe la dernière prise de parole de GRDF. Un film à l’allure comme au propos engageant, qui nous emballe.

Mêler le fantastique au dramatique, l’esthétique au politique : pari réussi pour Rosapark qui signe la dernière prise de parole de GRDF. Un film à l’allure comme au propos engageant, qui nous conquit.

Alors que pas plus tard qu’hier la rédaction décortiquait la crise environnementale en plein débat sur l’économie à impact et pointait du doigt l’urgence d’une transformation globale et profonde de nos modes de consommation, voilà qu’aujourd’hui une nouvelle pub donne le la.

Exit la sensibilisation moralisatrice, ici l’esprit est à l’imagination. Loin des discours politiques ampoulés et termes techniques aiguisés, Rosapark délivre un 1min52 aussi extravagant que parlant, qui dit tout ou si peu, et redonne du glam à un client dont l’essence même n’a rien de sulfureux : GRDF. Au menu donc, le divertissement.

Changer de discours

L’idée est simple : interpeller le grand public sur son gaz vert. Une énergie renouvelable produite localement à partir de déchets organiques et donc complètement en phase avec la transition écologique qui ne peut plus attendre. Pour en parler sans barber ni accuser, Rosapark imagine un futur hypothétique où les riches s’apprêteraient à fuir sur une autre planète pour survivre au réchauffement climatique. À cette occasion, une sorte de Pot de Départ, mi-incroyable mi-effroyable où visages botoxés, et crânes dégarnis se réunissent avant de décoller ensemble à bord d’une fusée. Une hypothèse pas tellement délirante vous dites ?

Avec Nima Nourizadeh à la réalisation, un paysage esthétique vif, léché et ultra-moderne s’impose et fait son effet. Objets fantasmagoriques, personnages tous plus enigmatiques les uns que les autres, on hésite entre une after party  en pleine fashion week et un remake du Burning Man version Upper East Side. La chute ? GRDF qui s’amuse de cette scène délirante et utilise les déchets organiques laissés par ces fêtards fous lors du pot de départ pour produire de l’énergie.

Comme son cousin de secteur GRT Gaz nous le faisait savoir il y a peu lors de son apparition discrète et créative au dernier salon Vivatech, si le gaz est oldschool et manque à l’appel du nouveau cool, n’oublions pas ses vertus dans l’écosystème durable qui doit façonner le monde de demain. Pour une entreprise comme GRDF qui depuis plus de dix ans s’engage à accompagner les agriculteurs et collectivités locales dans une démarche de protection de la planète, cette dernière prise de parole arrive comme un nouveau souffle des plus bienvenus.

Tout ça vous laisse coi ? On vous laisse donc regarder.

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