27 novembre 2022

Temps de lecture : 3 min

Freshworks pour LSE: Les générations Y et Z sont aux commandes et et domineront bientôt le monde du travail…

Les générations Y et Z placent le travail hybride et la flexibilité au-dessus du salaire comme premier facteur de choix pour leur vie professionnelle. Ils font également de la technologie moderne une attente fondamentale. Un signal fort pour les entreprises qui doivent « agir maintenant ou jamais » pour répondre aux besoins et aux attentes de ces générations en matière d’emplois et d’interaction avec les marques. Ce sont, entre autres, les enseignements d’une étude de la LSE, commissionnée par Freshworks.

Quelles sont les attitudes et les motivations des générations Y et Z* en matière d’emploi, d’adoption de la technologie et d’interaction avec les marques? Le nouveau rapport, intitulé « Contagion numérique, confiance et influence sociale : L’impact technologique et culturel d’une nouvelle génération« , identifie ces tendances  en examinant l’impact de la numérisation dans un cadre professionnel et privé.Une recherche qui a démarré en 2010 et qui compte 200 entretiens en face à face réalisés en 2022 avec des hommes et des femmes de la générations Y et Z au Royaume-Uni, en France, en Allemagne, en Suède et en Norvège.

Le management « hélicoptère », les horaires stricts et la mauvaise communication sont les principales critiques adressées aux équipes dirigeantes.

Tout n’est pas qu’une question d’argent

L’étude montre que les nouvelles générations qui entrent sur le marché du travail repensent ce qu’elles attendent des emplois et des employeurs. Le travail hybride et la flexibilité arrivent en tête des attentes des principaux concernés, devant le salaire. Cette préférence est de 10 % plus élevée chez les jeunes participants de la génération Z, ce qui renforce le changement générationnel du salaire vers la liberté.

Le manque d’engagement de la part des entreprises, la médiocrité du management et de l’avancement de carrière, ainsi que le désir de voyager, sont les principales raisons pour lesquelles la génération Z et la génération Y peuvent quitter leur emploi. Le management « hélicoptère », les horaires stricts et la mauvaise communication sont les principales critiques adressées aux équipes dirigeantes.

La communication et la collaboration sont la norme

Sans surprise, la technologie parfaite sur le lieu de travail consiste en un ordinateur portable récent combiné à des médias sociaux, une messagerie instantanée et des applications collaborative, telles que Slack, Teams et Zoom.

Cependant, les Chatbots et les capacités d’IA ont été cités par les répondants comme des moyens d’améliorer l’engagement des employés, et d’offrir plus de choix pour effectuer des tâches simples.

Les prix élevés, les expériences médiocres et l’absence ou la mauvaise qualité de la messagerie instantanée ou du chat pour l’assistance clientèle restent des facteurs de rejet majeurs.

Les e-mails sont abandonnés

Aujourd’hui, les réseaux sociaux sont la principale méthode utilisée par les générations Y et Z pour communiquer avec les marques. Près de deux fois plus de répondants de la génération Y (par rapport à la génération Z) ont cité les influenceurs comme un facteur clé dans leurs décisions d’achat. Les smartphones sont le moyen privilégié pour acheter des produits. Il s’avère également que les sites Web à fort contenu textuel font baisser l’engagement.

Les participants déclarent que la confiance dans la marque, l’authenticité et la personnalisation sont essentielles. Les prix élevés, les expériences médiocres et l’absence ou la mauvaise qualité de la messagerie instantanée ou du chat pour l’assistance clientèle restent des facteurs de rejet majeurs.

« Les premières générations véritablement numériques acquièrent leur indépendance et entrent sur le marché du travail, analyse le Dr Alexander Grous, maître de conférences et chercheur au département des médias de la LSE. « Pour vraiment exploiter le potentiel des premières générations qui ne connaissent pas un monde sans technologie, nous devons bien comprendre leurs motivations et leurs attitudes. Ce n’est qu’alors que les entreprises pourront offrir à ces nouveaux « techno-philes » exactement ce qu’ils veulent et attendent dans un environnement professionnel et personnel. Les entreprises armées de ces informations doivent être prêtes à agir maintenant ou jamais.« 

« Les générations Y et Z veulent un engagement immédiat avec les marques et les collègues, et s’attendent à des réponse en temps réel, ce qui fait des chatbots et de l’IA une attente standard, et un besoin« , déclare par ailleurs John Crossan, vice-président et directeur général Europe chez Freshworks. « Les temps de réponse longs et les fonctionnalités de chat maladroites sont systématiquement rejetés.« 

*La génération Z englobe les personnes nées entre 1997 et 2012, âgées de 10 à 25 ans, tandis que la génération Y, les Millennials, est née entre 1982 et 1996 et est âgée de 26 à 41 ans.

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Méthodologie

Cette étude s’appuie sur les recherches primaires entreprises à ce jour par l’équipe de la LSE sur la numérisation depuis 2010, y compris pendant la pandémie, sur les principaux domaines d’expertise – la numérisation, le comportement des Gens Y et Z et les pratiques de gestion. En outre, il comprend des recherches primaires menées par le biais d’entretiens en face à face, avec un échantillon de 200 personnes de la génération Y et de la génération Z dans cinq pays : le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, la Suède et la Norvège. L’analyse du comportement des Gens Y et Z et la modélisation prédictive permet d’établir des tendances sur 10 ans.

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