7 avril 2019

Temps de lecture : 2 min

Freelance : repenser les codes de l’épanouissement pro

« The Gig Economy » ou l’économie du Freelance imprègne chaque fois plus nos sociétés. À l’heure de la transformation digitale/managériale/entrepreneuriale des entreprises, où les travailleurs indépendants se multiplient, les entreprises sont bien obligées de peaufiner leurs méthodes de travail. Coup d'oeil sur les motivations d'une tendance qui devient réalité durable via une étude ReportLinker.

« The Gig Economy » ou l’économie du Freelance imprègne chaque fois plus nos sociétés. À l’heure de la transformation digitale/managériale/entrepreneuriale des entreprises, où les travailleurs indépendants se multiplient, les entreprises ont moins de « prise » sur leurs salariés. Coup d’oeil sur les motivations d’une tendance qui devient une réalité durable via une étude ReportLinker.

Selon une récente étude réalisée par ReportLinker, 76% des professionnels déclarent être convaincus que les freelances sont plus heureux que les employés traditionnels (+11 pts par rapport à 2017). Une organisation de vie professionnelle alternative qui trouve son engouement dans de nombreux facteurs.

Plus de liberté pour plus d’épanouissement professionnel

Alors certes pour certains, « freelance » rime avec insécurité et perte de repères des codes de stabilité de l’emploi au sens où la société l’entend, mais la course au CDI n’est plus en ligne de mire pour la majorité des travailleurs français. Pour commencer, le travail en freelance offre au travailleur la possibilité de fixer lui-même son salaire -dans des limites raisonnables bien évidemment.

Être son propre patron (27%), avoir des horaires de travail flexibles (21%) et bénéficier d’un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle (15%) sont les principales raisons pour lesquelles un travailleur pencherait pour son indépendance.

À vos risques et périls

Mais parce que la précarité à vite fait de gagner les citoyens, il est important de souligner que le manque de sécurité financière (23%), d’emploi (21%) ou l’aspect inexistant d’épargne pour la retraite (23%) font partie des facteurs qui entraînent parfois un retour au salariat après une expérience en indépendant.

Une tendance qui prend ses aises dans l’esprit collectif

Devenir freelance au cours de sa carrière professionnelle est donc une idée qui fait lentement son chemin dans l’esprit des travailleurs traditionnels. S’il est « peu probable » que 68% des professionnels changent leur vie professionnelle pour devenir indépendants,  cela est moins souvent  « très improbable » par rapport à il y a un an (49% en 2019 contre 59% en 2017).

En outre, un tiers des travailleurs traditionnels (32% en 2019 vs 26% en 2017) pensent à la possibilité de se lancer dans une carrière indépendante un jour et 76% (vs 32% en 2017) d’entre eux se disent prêts à franchir le cap dans les 5 prochaines années.

Vers une économie à la tâche durable et mondialisée ?

Plus globalement, il semblerait que plus de 25% des travailleurs participent aujourd’hui à l’économie du « gig » comme disent les américains pour parler de cette économie d’indépendants payés à la tâche et non à l’heure. Que ce soit à temps partiel ou à plein temps, plus de 10% d’entre eux y ont recours pour leur revenu unique ou principal.

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