9 septembre 2009

Temps de lecture : 2 min

Les français décomplexés du porno

Désormais, le X n'est plus limité aux sex-shops et à leur public de célibataires. Plus de vingt ans après le 1er film X diffusé à la TV, il n'est plus honteux d'aimer le porno et de le dire: tels sont les résultats de la 1ère enquête réalisée par l'IFOP sur les pratiques des Français en matière de films pornographiques.

Désormais, le X n’est plus limité aux sex-shops et à leur public de célibataires. Le cinéma pour adultes est aujourd’hui un phénomène. Plus de vingt ans après le 1er film X diffusé à la TV, il n’est plus honteux d’aimer le porno et de le dire: tels sont les résultats de la 1ère enquête réalisée par l’IFOP sur les pratiques des Français en matière de films pornographiques.

Offrant aux couples un moyen de casser la routine en redonnant du piment à sa vie sexuelle, la pornographie a changé. Longtemps réservée à un public quasi exclusivement masculin, elle s’est orientée vers un public plus « mixte », voir « conjugal », qui aspire à un contenu plus « haut de gamme ». S’adressant aussi bien aux hommes qu’aux femmes cette nouvelle pornographie, plus esthétisée,  fait partie intégrante de la sexualité des couples. Cette première étude, réalisée à l’occasion du 30ème anniversaire des vidéos Marc Dorcel, leader européen de la production de films pour adultes, bat en brèche certaines idées reçues sur la pornographie :

 Ø  Le film X n’est plus aujourd’hui réservé à une minorité de mâles frustrés mais apparaît, au contraire, comme un phénomène intégré à la vie quotidienne des Français.  Le cœur de cible du marché reste le public masculin : 29% des hommes (contre 5% des femmes) visionnent un film X une fois par mois, cette proportion montant à 43% chez les hommes de moins de 35 ans. La quasi-totalité des personnes interrogées (89%) admettent avoir déjà visionné un film X.

Ø  L’accès aux œuvres pornographiques est de plus en plus dématérialisé mais les Français ne les visionnent pas forcément seuls ou dans l’intimité de leur domicile. Les sites Internet gratuits (45%) constituent désormais le principal moyen d’accès aux films, devant Canal Plus (35%) et les DVD achetés (22%) ou empruntés (24%) à des proches.

Ø  Le rôle de la pornographie dans la découverte de la sexualité reste limité mais le X peut apparaître comme un stimulant dans le couple, y compris pour les femmes… L’âge moyen du premier visionnage restant élevé (24 ans en moyenne) en raison du poids des seniors dans la population

Ø  Les Français maintiennent une distance entre le X et la réalité tout en exprimant une préférence pour des films esthétisés aux scénarios élaborés. Les Français sont plutôt attirés par le Pornochic®, c’est-à-dire des productions à l’esthétique et aux scénarios plus élaborés.

Pour  savoir plus sur ce sujet ô combien passionnant:  etude-ifop-marc-dorcel.pdf

Gaël Clouzard

 

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