17 septembre 2025

Temps de lecture : 3 min

Le référencement génératif (GEO) est en marche : les marques doivent se préparer au tsunami de l’IA

Getfluence lance AI-First, une méthode de création de contenus pensée pour l’intelligence artificielle conversationnelle. Son CEO, Christian Desert invite plus globalement les marques à s'intéresser urgemment au GEO.

« Je le répète sans cesse aux marques depuis quelques mois. Faites attention, un tsunami arrive. La vague est déjà à l’horizon et vous êtes là sur la plage à ne rien faire… »

Christian Desert de Getfluence a une petite idée derrière la tête en prononçant ces mots mais son analyse ne manque pas de fondements.

Le GEO (Generative Engine Optimization), pour émerger sur les plateformes génératives

La marketplace dédiée aux campagnes de contenus sponsorisés qu’il pilote depuis deux ans, Getfluence vient de lancer sa toute première solution spécifiquement conçue pour faciliter l’intégration des contenus de marque au sein des moteurs d’IA générative.

Cet outil, baptisé AI-First, garantit la visibilité et la fiabilité des contenus dans les réponses fournies par les IA conversationnelles (LLM). Il répond à un besoin qui se fait de plus en plus pressent pour les annonceurs.

Dans son rapport intitulé « Le potentiel économique de l’IA générative », le cabinet de conseil en stratégie McKinsey estimait que l’IA générative pourrait impacter jusqu’à 75% de la valeur des activités de marketing digital. Le levier SEO n’est donc désormais plus suffisant pour garantir la visibilité des marques. Les chiffres récents le prouvent un peu plus chaque mois.

Le nombre de recherches sur ChatGPT a triplé en quatre mois

 « Aujourd’hui, Google gère 14 milliards de recherches par jour, note Julien Bismuth (ci-dessous), consultant SEO chez Getfluence. ChatGPT, qui domine le secteur des IA génératives, a déjà franchi le seuil du milliard de recherches quotidiennes contre à peine 340 millions il y a quatre mois. Cette croissance exponentielle est appelée à durer. »

Les jeunes sont particulièrement friands de ces nouvelles solutions conversationnelles. 61% des 18-25 ans les utilisent en priorité lorsqu’ils souhaitent s’informer et 53% des 26-41 ans s’en servent régulièrement.

Julien Bismuth

L’IA ne remplace pas nos bons vieux moteurs de recherche, mais les complète

Evitez toutefois de commettre une erreur qui pourrait vous coûter cher : l’IA ne va pas remplacer nos bons vieux moteurs de recherche traditionnels. Elle va plutôt les compléter et constituer une étape supplémentaire dans le parcours des utilisateurs sur la Toile.

« 90% des recherches sur le web sont effectuées par des utilisateurs qui souhaitent s’informer, obtenir des renseignements complémentaires sur un sujet précis ou réaliser des achats, énumère Julien Bismuth.

Pour remplir ces trois objectifs, les résultats obtenus doivent être fiables. Depuis la pandémie de Covid, on constate que les gens cherchent de plus en plus à vérifier la véracité des réponses qu’on leur fournit. Ceci explique pourquoi les internautes utilisent aujourd’hui en moyenne trois moteurs de recherche différents dont Google et souvent des IA génératives. »

Il y a donc bien un « avant » et un « après » ChatGPT dans l’histoire du web.

Christian Desert

« Les marques ne doivent plus seulement se demander si l’IA générative aura un impact sur leur visibilité en ligne, mais plutôt quand, insiste Christian Desert (ci-dessus).

Le compte à rebours est lancé, pourtant nous observons que les entreprises ne sont absolument pas prêtes au raz-de-marée en approche. C’est spécifiquement pour leur permettre de répondre aux nouvelles injonctions du GEO que nous avons imaginé le format AI-First. »

AI-first : répondre aux intentions de recherche conversationnelle

L’outil AI-first repose sur une méthodologie innovante de création de contenus, spécialement conçue pour optimiser la compréhension et l’assimilation des informations par les moteurs d’IA générative.

Cette approche structurée permet de maximiser l’impact du GEO (Generative Engine Optimization), notamment en générant des contenus qui répondent avec précision aux intentions de recherche conversationnelle qui vont bien au-delà du SEO traditionnel.

Elle aligne aussi les contenus sur les nouveaux comportements des utilisateurs (réponses directes aux questions posées en langage naturel, témoignages, avis…), génère des assets média compatibles avec l’IA et privilégie des formats éditoriaux exploitables par les intelligences artificielles, en combinant les éléments de contenu présents dans plus de 80% des pages sources utilisées par les LLM. 

« Lorsqu’un client vient nous voir, nous commençons par définir le sujet principal qu’il souhaite mettre en avant et nous générons 30 ou 40 prompts – ces textes que les internautes écrivent pour lancer une recherche sur ChatGPT ou Gemini – ndlr – afin de créer des conversations sur les moteurs d’IA conversationnelles, explique Christian Desert.

Identifier les médias référents pour les IA, par client

Nous collectons et analysons ensuite les données générées pour comprendre le positionnement et la visibilité de la marque ainsi que les médias qui servent de référent dans les réponses données par l’IA.

Cela nous permet de définir une stratégie pour le déploiement des contenus générés par la marque. L’idée est de trouver le bon message et le paid-média le mieux adapté pour le publier. Nous sommes, en quelque sorte, la nouvelle génération du publirédactionnel. »

Cas client : En Voiture Simone passe en tête des IA génératives

Pour son client En Voiture Simone, Getfluence affirme que son nouveau format a permis à l’auto-école de passer en 30 jours de la seconde à la première position sur les moteurs d’IA générative quand on leur pose la question de savoir « quelle est la meilleure auto-école en ligne pour passer son permis de conduire ? ».

A l’interrogation « Comment choisir une formation au code de la route en ligne moins chère ? », le client, qui n’était jamais mentionné dans les réponses des LLM, occupe désormais la cinquième place. Et tout cela pour un budget inférieur à 10.000 euros. Qui dit mieux ?

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