23 avril 2020

Temps de lecture : 3 min

Fly Me To The Moon

« Le monde d’après » : vous avez 4 heures. Guillaume et Jonathan de Flying Cars Collective© ont lancé la semaine passée un soutien bénévole baptisé « Fly Me To The Moon », à destination des associations, ONG et entreprises les plus durement touchées par la crise.

« Le monde d’après » : vous avez 4 heures. Guillaume et Jonathan de Flying Cars Collective© ont lancé la semaine passée un soutien bénévole baptisé « Fly Me To The Moon », à destination des associations, ONG et entreprises les plus durement touchées par la crise.

 
Make the world a better what?

Nous ne ferons pas l’affront au lecteur de ces colonnes de lui imposer une énième analyse sur le « monde d’après » ! On ne sait déjà pas comment on va se (dé)confiner dans cette France covidée, alors le monde d’après… Par égard aussi pour ceux vivent ce confinement dans des conditions très difficiles, on s’est dit qu’une petite pause de futurologie et de « rêve bleu » n’était pas à dédaigner. De nombreux savants sachants (ou pas) se chargent de réécrire un Make the word a better place moins siliconvallesque. Bon voyage ! Chacun a sa vue des choses, nous les premiers ! C’est humain et heureusement. Nous nous posons tous un peu la même question : ce drame humain, social, économique, cette crise de la santé, de l’économie réelle, ce monde sur le fil du rasoir… Tout ceci doit avoir un sens.

Le monde d’après : vous avez 4 heures.

Triste de noter qu’il fallait une telle crise pour s’entendre (re)dire un lundi soir à la TV que le monde est vulnérable. Drôle de gueule de bois d’une « mondialisation heureuse » stoppée net. Mais cela, nous le savions. Les hypothèses de sortie, elles, restent à vérifier.

Prenons l’exemple de la consommation. Il y a 3 scénarios de redémarrage :

Euphorique (la joie de ressortir)
Équilibrée (décidée, raisonnée)
Décroissante (frugale, arbitrée)

On est bien avancés. Espérons qu’il en reste un questionnement sur l’essentiel : de quoi ai-je vraiment besoin ? Qu’est-ce qui compte vraiment ?

Survivre, redémarrer et grandir.

L’histoire montre que l’homme a la mémoire de crise qui l’arrange. Mais nous sommes des êtres de paradoxe… Les crises révèlent une société à elle-même et à ses inventeurs. Combien d’entreprises, d’initiatives sociales ont été lancées dans les mauvais jours ? Nous y croyons, là encore.

Fait n°1 : sauver les meubles. Nous découvrons un brin blême l’étude de la CPME de la semaine passée auprès de plus de 3400 dirigeants :

• 55% de patrons de PME craignent la faillite de leur entreprise
• 50% des entreprises disposent d’une trésorerie entre 1 et 3 mois d’exploitation, 36 % n’ont pas de quoi tenir 1 mois

Fait n°2 : la crise agit comme catalyseur de tendances du monde d’avant (qui vont donc avoir lieu après, mais déjà maintenant, vous suivez ?)

Nous avons du mal à mesurer les conséquences. Mais du point de vue des entreprises, nous pensons que le futur restera (peut-être plus encore) celui…

• Du Business for Good, à condition de bien traduire de l’anglais : le business pour le bien ou le business pour de bon
• Des Entreprises remarquables par leur identité, le combat qu’elles mènent, la solidité de leurs communautés d’employés et clients
• Des preuves irréfutables données pour montrer que vous créez une valeur économique et sociale, d’usage (et pas uniquement en effort de guerre)

Entre redémarrage et invention

De vieilles méthodes n’ouvrent pas de nouvelles voies. Inventer de nouveaux modèles, remettre sur le métier ce que l’on pensait acquis, être iconoclaste, prendre des risques, oser ; facile à dire… et vital. Ce n’est pas comme si nous avions le choix. Ainsi, les métiers du conseil, de la créativité, de la communication vont porter une lourde responsabilité. Il va falloir nous réinventer nous aussi avec ceux à qui nous le conseillons. Moins recommander qu’accompagner, moins modéliser qu’agir dans une gouvernance utile, créative, comme les membres des équipes de nos clients, concernés directement par leur réussite. Enfin c’est un temps de Collectif : à plusieurs, on résout les problèmes plus vite et tant mieux si c’est en nous reliant à des personnalités qui ne vivent pas sous le même toit ! C’est notre choix en tout cas.

Au fait.

Si vous êtes une association, une PME, une startup porteuse de sens coupée dans votre élan, nous pouvons donner un coup de main bénévole. Depuis une semaine, l’appel est lancé sur www.flymetothemoon.io. Le temps est à l’entraide et au sens qu’on vous dit.

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