19 janvier 2011

Temps de lecture : 1 min

Facebook fait payer ses friends

Asos, la marque de prêt-à-porter britannique va ouvrir une boutique en ligne dédiée à Facebook. La griffe innove sur le marché avec la première application européenne intégrée au «Social Network» permettant de payer sans quitter le réseau social…

Asos, la marque de prêt-à-porter britannique va ouvrir une boutique en ligne dédiée à Facebook. La griffe innove sur le marché avec la première application européenne intégrée au «Social Network» permettant de payer sans quitter le réseau social…

Aujourd’hui, lorsqu’on souhaite acheter un article repéré sur la page Facebook d’une marque, l’internaute est directement redirigé sur le site officiel ou vers un organisme de transaction (PayPal & consorts). Fin janvier une nouvelle alternative va chambouler cette organisation bien en place depuis l’avènement des réseaux sociaux.

ASOS, la griffe anglaise présente exclusivement sur Internet avec 850 marques commercialisées, proposera dès la fin du mois de janvier un système de paiement pouvant être utilisé sans quitter Facebook. De l’accueil à l’acte d’achat, la page de la marque pourra répondre à toutes les étapes de la vente. Les fans pourront en toute sécurité acquérir l’une des 1300 références proposées par le leader britannique de la vente en ligne.

Cette nouvelle application Facebook développée par l’agence américaine Usablenet, qui a ouvert le bal avec JC Penney aux USA, permet à ASOS d’offrir une nouvelle expérience de consommation en ligne. Grâce à ses plus de 394 000 fans, la marque dispose d’une base de départ conséquente pour faire décoller son nouveau profil «facebookien». Au travers du réseau social, l’acte d’achat peut être partagé avec ses «friends». Cette interaction avec différents internautes offre une visibilité renforcée au Facebook Store d’ASOS.

JC Penney, le premier distributeur à avoir utilisé le Facebook Store aux USA

Avec l’entrée des systèmes de transaction dans son l’interface, Facebook passe un réel cap en devenant un pont entre l’économie réelle et ses «friends». En se diversifiant, l’entreprise de Mark Zuckerberg retient l’internaute qui n’a plus besoin d’aller voir ailleurs. Et une banque Facebook, c’est pour quand?

Gaël Clouzard
Rubrique réalisée en partenariat avec ETO

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