La campagne, conçue par l’agence Dagobert, s’inspire des vidéos complotistes et de la viralité des réseaux sociaux pour capter l’attention avec second degré.
Trois films courts, verticaux et rythmés mettent en scène l’éolien, le solaire et le biogaz, et renvoient vers le site dédié deeptruth.fr, qui décrypte le vrai du faux sur les énergies renouvelables (EnR).
ENGIE mise sur ses deux millions d’abonnés et sur une diffusion ciblée sur TikTok, Instagram et YouTube pour installer ce discours auprès du grand public.
« Difficile d’émerger entre la green-fatigue du public et le flot de contre-vérités sur les sujets de transition », reconnait Nicolas Thiboutot, directeur de la création chez Dagobert.
L’opération s’appuie aussi sur des données solides : selon une étude IFOP de mai 2025, 84 % des Français ont une bonne image des EnR.
Ce qui est intéressant :
La marque pastiche la rhétorique complotiste, pour mieux se rapprocher de sa cible jeune, sous forme de clin d’œil.
Notre insight :
Reste toutefois la question de la durée de vie de ce type de dispositif. Si l’humour et le détournement captent l’attention sur TikTok ou Instagram, rien ne garantit qu’ils suffisent à installer une compréhension durable des enjeux énergétiques.
La campagne rappelle ainsi l’équilibre délicat auquel sont confrontées les marques : séduire sans simplifier à l’excès, au risque de transformer la pédagogie en simple effet de communication.