Eggman, mascotte de DDP, souffle ses 30 bougies dans un film manifeste déjanté
Pour fêter ses 30 ans, la marque française DDP ressuscite Eggman, sa mascotte chauve, dans un film ovni signé Les Fistons. Entre absurde et émotion, cette campagne se transforme en manifeste visuel : une célébration audacieuse et sans filtre de l’ADN irrévérencieux de DDP.
C’est l’histoire d’Eggman, la mascotte historique de la marque française DDP, qui n’avait pas prévu de fêter son trentième anniversaire. Assis au comptoir d’un bar, il est seul, en plein spleen. Jusqu’au moment où une armée de chauves – la communauté de DDP – surgit pour le surprendre, lui révéler leur similarité (tous chauves) et lui rappeler qu’il n’est pas seul. La surprise est telle qu’Eggman perd le contrôle, plonge sa tête dans le gâteau (de ses trente ans), révèle à tout le monde son vrai visage (mascotte de la marque)… La fête commence… en toute liberté.
Derrière ce scénario un brin déjanté, on retrouve Les Fistons, duo de producteurs Axel et Maxime, et le réalisateur Guillaume Quéré. Tous trois ont grandi avec DDP dans la cour de récré des années 90 et voyaient ce projet comme une évidence. Ils ont approché Antoine Caillet, fils de l’un des créateurs, pour leur proposer ce film, un ovni visuel qui appartient à plusieurs époques à travers notamment la présence de pièces vintage et moderne. « C’était pour nous bien plus qu’un brief : une opportunité créative libre et audacieuse. Nous voulions écrire une nouvelle page de l’histoire de DDP, avec un film hybride qui mélange les époques, du vintage au moderne (1995–2025). »
Pensé comme un manifeste visuel, le film diffusé à partir de ce lundi 8 septembre sur la plateforme de la marque et les réseaux sociaux assume une rupture de ton avec les codes habituels de la mode. Absurde, impactant, émotionnel : il revendique une singularité qui colle parfaitement à l’ADN de DDP. Pour Guillaume Quéré, ce film est aussi une déclaration personnelle : « Cet enfant, c’est un peu moi. Eggman s’était fait oublier ces dernières années, et je voulais signifier qu’une génération entière est encore là pour lui. Et puis célébrer qui il est vraiment : un chauve ! Réunir une communauté de nobodys, de gens lambdas, avec chacun leur particularité, c’était aussi dire qu’on est tous un peu Eggman quelque part. »
Dans un paysage de plus en plus normé, DDP rappelle qu’une marque peut capitaliser sur son héritage tout en osant la singularité. « DDP nous a offert une carte blanche totale, à l’image d’un enfant qui crée sans filtre. Ce film, c’est un électrochoc : il incite à redevenir soi-même, à lâcher prise, à libérer ce grain de folie », indiquent Les Fistons.
Au-delà d’un simple anniversaire, ce projet réaffirme l’importance du contenu comme acte de marque. Eggman retrouve sa place de symbole culte, non pas figé dans le passé, mais propulsé dans une nouvelle ère : celle d’un DDP audacieux et intemporel.