24 novembre 2021

Temps de lecture : 4 min

« il est important de ne pas se résigner, de croire en notre pouvoir d’agir », Sandrine George, Engie

Engie ne le répétera jamais assez. Il est le premier fournisseur d’électricité verte en France… Sauf que, cette fois, c’est un 60 secondes joyeux et régressif comme « Nos jours heureux », qui nous le dit, et on l’entend bien ainsi. D’autant qu’il a été conçu dans les règles de l’art green.  Sandrine George, déléguée à la direction et au marketing Grand Public d’ENGIE, nous explique la posture du fournisseur d’énergie.

INfluencia: on aurait pu s’attendre de la part d’Engie, à une communication institutionnelle qui « parle d’en haut ». Au final, vous nous offrez un film joyeux, bon enfant et qui nous fait entrevoir un futur heureux. Comment est née cette idée?

Sandrine George : elle est née de la conviction que nous pouvons avoir une vision constructive, participative et active de l’avenir. Car nous avons les moyens d’agir et en agissant à plusieurs, nous sommes plus forts: c’est ce que montre le film et qui est résumé avec la scène de fin. Pour ENGIE, c’est notre mission au quotidien de fournir à nos clients ces outils pour réduire les émissions de carbone mais aussi pour économiser l’énergie sur leur facture.  Cette idée est née aussi de l’imagination des créatifs de l’agence Publicis Conseil qui est à nos côtés depuis quelques années et qui s’inscrit aussi dans cette philosophie.

IN. : était-elle évidente, cette légèreté, à adopter dans un climat plutôt anxiogène?

S.G. : dans le contexte actuel, il est important de ne pas se résigner mais de croire en notre pouvoir d’agir, de se faire confiance et de compter les uns sur les autres pour réussir par exemple à lutter contre le réchauffement climatique. C’est pour cela que nous sommes positifs !

IN. : du coup, Engie aborde la problématique de l’éducation des plus jeunes à l’énergie verte. Êtes-vous partis d’études qui vous indiquent que nous sommes « mûrs » pour être responsables?

S.G. : nous  parlons de l’éducation des plus jeunes car ils représentent l’avenir mais nous nous  adressons également à l’ensemble de la population, en interpellant l’enfant qui est en nous. Nous avons pu voir en effet, avec la crise sanitaire que les préoccupations liées à la transition énergétique sont de plus en plus présentes et que nous sommes en train de changer nos comportements pour mieux consommer. Nous accompagnons ce changement en apportant des solutions concrètes que ce soit sur l’électricité verte dont elle est le premier fournisseur ou sur la maîtrise de la consommation d’énergie.

IN. : la transition énergétique « enseignée » par un prof que l’on devine plutôt formé à la philosophie d’une école Montessori est-elle, elle aussi une volonté?

S.G. : le professeur ressemble à tous les professeurs, à l’écoute de ses élèves, étonné et fier de leur créativité, de leur ingéniosité, de leur maturité. Il est ravi qu’ils imaginent et construisent ensemble et dans la bonne humeur, une école qui ressemble au monde dans lequel il veulent vivre. Ce professeur, c’est un adulte qui a la responsabilité de transmettre les notions de transition énergétique mais qui apprend aussi beaucoup des enfants !

IN. : à défaut de nous offrir un film de Noël, vous êtes finalement bien plus dans la tonalité joyeuse des fêtes…

S.G. : oui, nous voulons être optimistes sans toutefois nier l’urgence qu’il y a d’agir pour la planète. Et nous souhaitons que cette nécessité d’agir au quotidien ne soit pas vécue comme une difficulté ou une contrainte et montrer qu’il peut être simple de faire un geste. Et que ce geste multiplié par des millions peut avoir un vrai impact. Ça c’est réjouissant…comme une fête de Noël.

IN. : est-ce le premier volet d’une campagne à suivre… Où aller vous ensuite communiquer par offres produit?

S.G. : nous parlons dans ce film de nos offres électricité verte qui permettent de réduire les émissions de CO2. L’étude du cabinet indépendant Carbone 4 a en effet calculé que pour 2020 les offres d’électricité verte d’ENGIE, c’était 43% d’émissions CO2 en moins. Nous avons d’autres offres qui permettent d’agir collectivement dans ce sens, comme les offres de pilotage de consommation par exemple. Ce sont autant de preuves de notre engagement aux côtés de nos clients pour les accompagner dans la transition énergétique. Nous allons décliner ce film autour de ces différentes preuves. Et par la suite, nous envisagerons peut-être un second volet.

IN. : avez-vous testé ce spot, son efficacité ?

S.G. : nous avons pré-testé ce spot auprès de groupes de consommateurs clients et non clients d’ENGIE. Ils ont apprécié le film parce qu’ils y ont retrouvé leur part d’enfance, parce que l’école est un lieu qui leur est familier. Mais avant tout, ils ont adhéré à la vision collective de l’action environnementale avec l’envie de faire partie de cette communauté croissante de clients ENGIE qui contribuent ensemble à réduire leur empreinte carbone.

 

 

Comment Publicis nous embarque dans la classe verte d’Engie

Le spot nous plonge dans l’enfance. Disons, dans une classe de CM1, de province. À la campagne en tout cas, où il fait bon être instit… Ce dernier d’ailleurs, demande à ses élèves de plancher sur un exposé intitulé « l’école de demain ». Sans surprise, la première réaction des mômes est de s’effondrer devant la lourdeur de la tâche, ou de sa banalité… Et tandis que l’un se roule par terre dans sa chambre, dépité, qu’un autre laisse, au bout de sa vie, tomber sa tête sur son bureau, on se dit que ça ne va pas le faire. Et puis, contre toute attente, une petite usine à gaz (vert, hein, entendons-nous bien) se met en route. Deux, puis trois, puis plusieurs gamins se mettent en quête de toutes sortes d’objets, déchets, pneus, papiers, couverts, puis les voilà en mode bricolage dans le garage d’un des paternels à coup sûr. Lorsque le mardi arrive, l’instit se pointe à l’école, et constate que tout ce petit monde a pris le pouvoir en classe. La traditionnelle estrade est devenue une ville, avec ses éoliennes, ses champs de permaculture, ses panneaux solaires, etc. Le film, « L’école de demain » est signé Publicis Conseil qui en a confié la réalisation à Antoine de Bary (Iconoclast), heureux réalisateur de Mes jours de gloire en 2020 interprété par Vincent Lacoste, trentenaire forcément perturbé.

La production du film a suivi une logique d’éco-production

L’objectif est d’accompagner les clients d’Engie, dans la transition énergétique et de les aider à avoir un impact collectif sur l’environnement… Les grands assets de la campagne et notamment le film ont suivi une logique d’éco-production.
Le choix de décors naturels, d’un stylisme de seconde main, d’un catering local et de saison, d’un casting dans la région et d’une gestion raisonnée de l’énergie sur les lieux de tournage sont autant de facteurs qui ont permis de diminuer les émissions de CO2. Déployée jusqu’au 12 décembre en TV et digital avec un film de 60 secondes et 1 cut down de 30, il sera également au cinéma dans sa version longue à partir du 1er décembre.

 

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