15 avril 2015

Temps de lecture : 2 min

Chevignon fait la traque au canard

Sur fond de chasse au trésor, Chevignon et l'agence Pschhh lancent le deuxième volet de leur opération #UrbanHunt. Objectif: réinvestir le milieu urbain et afficher ouvertement l’esprit communautaire de la marque.

Sur fond de chasse au trésor, Chevignon et l’agence Pschhh lancent le deuxième volet de leur opération #UrbanHunt. Objectif: réinvestir le milieu urbain et afficher ouvertement l’esprit communautaire de la marque.

A partir du 18 avril, si vous habitez Paris, Lyon, Lille ou encore Toulouse, il se peut que vous croisiez de mystérieux canards. Mais rassurez-vous, il ne s’agit pas d’une invasion de « palmipèdes » mais plutôt de la deuxième étape de l’opération de Chevignon, baptisée #UrbanHunt, une chasse urbaine connectée. « Au mois de novembre, nous avons lancé la première étape avec un concours international de créatifs. Nous avons reçu quelque 470 dossiers et 10 ont été retenus par Yoann le Creuer, responsable style de la marque, pour confectionner une collection capsule de t-shirts. Alors que les modèles seront bientôt disponibles à la vente, une chasse au canard est organisée pour gagner l’une de ses créations », témoigne Sébastien Brocandel, directeur création de l’agence.

En ressortant du placard le fameux concept de la chasse au trésor, une valeur sûre pour ce type d’opération en ville, Chevigon mise avant tout sur la participation pour y donner de l’écho. Le jeu est un atout indéniable quand on cherche à fédérer une communauté. Un bon scénario bien mis en scène et bien écrit et le travail se fait tout seul ! Tel un fin limier, il faudra mettre la main sur un certain « Jean le Duck » et son trophée mystère qui doit certainement vous attendre dans un bar, un salon de tatouage, une galerie d’art ou une salle de concert…   » Derrière ce dispositif, il est question pour la marque de se réapproprier le territoire urbain et d’accompagner l’homme moderne, nomade et tribal », explique Sébastien Brocandel. Exit le personnage iconique à la sauce cow-boy et place à un homme « ’anti mouton « . Vous n’avez qu’à jeter un œil au site dédié pour vous en convaincre.

Troisième et dernière étape de cette opération : réaliser une danse endiablée pour gagner le droit de migrer à New York. En effet, en suivant scrupuleusement le très sérieux manuel de « la danse des canards » (voir ci-dessous), la vox populi décidera d’envoyer aux USA celui qui fera le plus beau déhanché. « Nous voulions que cette opération dure dans le temps, ce qui est une première pour la marque. Avec ce concours de créatifs, cette chasse au trésor et ce voyage, on est vraiment dans le customer centric, avec une volonté d’accompagner cette nouvelle vision de l’homme. On ne s’interdit pas non plus de lui donner une suite », conclut Sébastien Brocandel.

Mais alors, le canard de Chevignon ne serait-il pas quelque part un véritable Phénix ? Descendue en flamme au début des années 90 pour un lancement produit douteux, (« Car il y a eu des clopes Chevignon. Drôle d’idée, mauvais coup marketing. Mais c’était l’époque », peut-on lire sur le site) la marque a accèdé au panthéon de la  » hype  » en 2011 en passant chez Colette et continue son ascension en renforçant sa communauté. Le site canardssauvages.com est un bon exemple de la stratégie développée. C’est sûrement Georges Lewi, mythologue, qui parle le mieux dans INfluencia de ces marques qui ont connu une histoire digne des montagnes russes, avec le cas Marlboro notamment : « Les oiseaux surnaturels imitent le cycle solaire, les planètes, les nations, les idées se consument pour mieux se transformer, pour nous permettre de nous renouveler. C’est précisément ce que font les grandes marques, jouant tour à tour de fidélité et de rupture ». Bon vol…

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