2 mai 2024

Temps de lecture : 1 min

BETC Fullfix crée un clip intégralement imaginé de toutes pièces….

Ivan Beczkowski, coprésident de BETC FULLSIX et Sébastien Devaud, DJ français connu sous le nom d’Agoria, lancent le projet I Feel Good, une expérience menée en collaboration avec les nouvelles intelligences génératives. Un clip aussi lassant, que sa bande son également générée par une IA.
« Ce projet transcende la simple utilisation de l’IA comme outil rudimentaire pour l’art, capable d’automatiser des tâches en lieu et place de l’humain. Il incarne au contraire la symbiose entre créativité humaine et algorithmique », explique d’emblée Ivan Beckowski, histoire de désamorcer les peurs, angoisses et autres méfiances que les artistes, créatifs, artisans, musiciens ressentent à l’égard de l’IA générative.
Comme cela est le cas pour bien des technologies utilisées notamment dans le retail, ou la data est reine, ces nouveaux outils produisent des erreurs… ou hallucinations.  Ivan Beckowski s’est intéressé à ces erreurs, en les utilisant comme des éléments faisant partie du récit. Et c’est ainsi qu’il nous propose l’histoire, -un scénario écrit en conversant avec une IA , appelée Claude-, d’Ulysse, à la poursuite de Lyggie, une sirène de porcelaine qui se dissout en mirage au moment de leur rencontre. Un choix artistique symbolisant la nature éphémère et imprévisible de l’art généré par IA… Métaphore de l’hallucination que peut éprouver un homme assoiffé dans le désert en croyant voir de l’eau au loin…
« Trois mois ont été nécessaires pour créer une fusion créative entre différentes techniques de génération
d’images et de vidéos, un récit développé sur  80 plans », explique ce dernier.
Ce projet illustre une nouvelle dimension de la création artistique, où la collaboration homme-machine change la façon dont nous percevons et intégrons la créativité à l’ère des technologies avancées. « I Feel Good » titre imaginé par le DJ Sébastien Devaud, connu sous le nom d’Agoria incite ainsi à une réflexion plus large sur le rôle des créateurs dans un monde où les frontières entre technologie et art deviennent de plus en plus fluides… Pourquoi ne pas dire carrément floues.  Lors de la London Digital Art Week 2024, un extrait de l’œuvre a été présenté à la Galerie HOFA, à Londres, du 11 au 30 avril 2024 au sein de l’exposition NEW BEGININGS rassemblant des pionniers de l’art digital.
Ivan Beczkowski qui par ailleurs, co-écrivait en 2022 le livre « Cliquer c’est polluer« , un ouvrage populaire qui sensibilise à la pollution numérique (Editions 404). Tout un programme contradictoire.

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