25 juin 2019

Temps de lecture : 3 min

« Tu es assoiffé Harry… »

Le 22 juin dernier, Warner Bros et Niantic Labs dévoilaient le jeu vidéo en réalité augmentée « Harry Potter : Wizards Unite ». Le studio de production espérait ainsi réitérer l’exploit critique et financier de son illustre prédécesseur : Pokémon Go. Si les recettes se font encore attendre, Perrier n’a pas attendu pour surfer sur le buzz médiatique dont profite le sorcier à lunettes. Même sans avoir acquis les droits. L’avenir sourit aux audacieux.

Le 22 juin dernier, Warner Bros et Niantic Labs dévoilaient le jeu vidéo en réalité augmentée « Harry Potter : Wizards Unite ». Le studio de production espérait ainsi réitérer l’exploit critique et financier de son illustre prédécesseur : Pokémon Go. Si les recettes se font encore attendre, Perrier n’a pas attendu pour surfer sur le buzz médiatique dont profite le sorcier à lunettes. Même sans avoir acquis les droits. L’avenir sourit aux audacieux.

À l’été 2016 débarquait en France le best seller vidéoludique « Pokémon Go ». Véritable port étendard -pop- culturel, le jeu vidéo développé par Niantic Labs n’allait pas tarder à faire tomber un à un les records chiffrés d’une industrie qui n’en est pas à son premier coup de maitre : 800 millions de téléchargement, près d’un milliard de dollars de recettes sur la seule année 2016 et toujours 2,5 millions de dollars rapportés quotidiennement à Nintendo. Au succès critique et commercial s’ajoutait forcement une flopée de marques désireuses de prendre le train en marche. Traduisez : des annonceurs prêts à tout pour s’associer au jeu, et ainsi se garantir une visibilité maximale auprès d’un public large -71% de joueurs adultes entre 18 et 50 ans-, aisé -avec un salaire oscillant entre 50 000 et 100 000€ par an- et majoritairement féminin -à 63%-, selon une étude conduite par l’institut Survey Monkey aux États Unis un mois après la sortie du jeu. Le plus grand tour de force marketing de Niantic aura été de créer les fameux « lieux sponsorisés » : alors que la pub classique dirige l’utilisateur vers le site web de l’annonceur, les pubs de « Pokémon Go » les dirigent physiquement vers les emplacements choisis par celui-ci. On lève la tête et… surprise… nous voila devant le McDonald’s de la Station Hachijo à Kyoto -l’un des partenaires de Niantic au Japon-. Pile pour l’heure du dej ! Le hasard fait bien les choses…

Dobby VS Pikachu

Plutôt que d’envier la réussite du voisin… autant la reproduire. Fort d’une des licences les plus lucratives de notre temps, à savoir Harry Potter et son chapeau pointu, Warner Bros a décidé de lancer son propre jeu vidéo en réalité augmenté, développé, encore et toujours, par Niantic. « Harry Potter : Wizards Unite », en téléchargement sur iOS et Android, débarquait donc le 22 juin dernier pour piétiner la concurrence et convertir les dresseurs du monde entier en apprentis sorciers. Si le jeu tire un maximum de ses mécaniques de gameplay de son illustre prédécesseur -avec quelques exceptions notables que nous vous invitons à découvrir sur les sites spécialisés, à chacun son arène-, pas sûr qu’il puisse réitérer son exploit économique malgré un jolie lancement -400 000 téléchargement en tout juste 24h et 300 000 dollars de recettes aux États Unis et en Angleterre. Pour autant, les marques n’ont pas attendu longtemps pour tisser des partenariats avec le studio californien. Et quand on voit la couverture médiatique dont profite le jeu, on se demande s’il était nécessaire d’acquérir les droit de la licence pour profiter de sa notoriété. Comme nous allons le montrer, pas sûr. Le « choixpeau » a parlé.

Mon royaume pour une bière au beurre

Dans les mois qui viennent, des milliers de joueurs vont arpenter les rues, munis de leur smartphone, à la recherche de créatures magiques… Mais difficile d’être un sorcier consciencieux tout en évitant l’insolation. Même les moldus désertent les parcs pour se satisfaire d’une salle de ciné climatisée. Pour étancher leur soif d’extraordinaire dans ces moments d’exploration, Perrier dévoile le « Perrier Cool Hat », un chapeau de sorcier rafraîchissant pour garder sa bouteille bien au frais. Le principe est simple : imaginez un chapeau de sorcier à bout pointu, de 27 cm de hauteur, à l’intérieur duquel un emplacement isotherme permet de loger sa bouteille de Perrier… et la maintenir au frais, de la manière la plus Harry Pottesque qui soit ! D’ailleurs, si vous regardez bien à la 57mn de « Harry Potter et les Reliques de la Mort », on peut clairement voir Ron Wesley se désaltérer après avoir mis au pas quelques mangemorts, l’iconique bouteille verte à la main. Les sorciers français pourront gagner cet objet de collectionneur développé en série ultra-limitée en jouant sur la page Facebook et le compte Twitter de Perrier du 24/06 au 19/07.

Un parfait exemple des bienfaits d’une couverture médiatique à grande échelle pour tous les annonceurs désireux de faire parler d’eux… tout en prenant le moins de risques possibles, notamment économiques. On comprend immédiatement le pourquoi du comment de cette opération, tellement le jeune Harry ne cesse de faire parler de lui, des chaines d’informations en continu, aux grands quotidiens et hebdos de presse écrite, jusqu’aux réseaux sociaux. Reste à savoir si vous aurez envie de vous promener avec le fameux sobriquet à la main, ou même sur votre chevelure de Serpentard. Mais comme l’a dit un homme beaucoup plus sage avant moi : « Ce sont nos choix, Harry, qui montrent ce que nous sommes vraiment ». Y compris en matière de style..
 

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