11 septembre 2011

Temps de lecture : 2 min

Alerte aux virus sur les réseaux sociaux

Le dernier rapport Norton vient de sortir. En France, chaque jour, plus de 25 000 personnes sont victimes de cybercriminels. Et si demain, c’était vous ? …

60% des internautes français déclarent avoir déjà été victimes de cybercriminels (source : rapport Norton 2011 sur la cybercriminalité). Pour 83% d’entre eux, il s’agissait du piratage de leur ordinateur par un virus ou un logiciel malveillant. Le cybercrime aura coûté, en 2010, la bagatelle de 872 M d’Euros aux ménages français, sans compter le temps perdu à réparer les dégâts, selon une estimation de Norton.

Bon, il suffit de prendre un logiciel anti-virus pour protéger son ordinateur, le maintenir à jour (nous sommes quand même 49% à ne PAS le faire)* et le tour est joué. Ouf ! On peut retourner surfer …

Seulement voilà, la cybercriminalité ne se limitera pas aux ordinateurs ni aux virus … Selon Laurent Heslault, directeur des stratégies de sécurité chez Symantec, elle est en train de s’étendre à vitesse grand V aux nouveaux terminaux (tablettes, smartphones, TV connectées) et de se propager via les nouvelles applications et les réseaux sociaux.

Le cybercrime visera les informations personnelles (ex : utilisation frauduleuse de données de paiement sans contact), et les individus eux-mêmes (ex : usurpation d’identité dans le but de nuire à la réputation ou diffuser des liens malveillants).

Alors là, on fait moins les malins …

En avril 2011, 70 M d’utilisateurs de la plateforme de jeux en ligne Sony ont été dépouillés de leurs données personnelles par « une personne non autorisée ». Au niveau mondial, 10% des utilisateurs de téléphone mobile, qui s’en servent pour se connecter à Internet, ont déjà été victimes de cybercriminels*. Du coup, Norton sort Norton Mobile Security pour Androïd.

Mais qui scanne son fil d’actualités sur Facebook pour éviter de s’engouffrer dans un lien malveillant diffusé par un ami dont on aura usurpé l’identité ? Peu d’entre nous y pensent. Certes, il y a Norton Safe Web, application gratuite, mais encore faut-il le savoir. «La menace de la cybercriminalité n’est pas suffisamment prise au sérieux par les internautes», explique Laurent Heslault.

Pourtant, à l’heure où Internet crée du lien entre le consommateur et la marque, et donc de la confiance, il serait malvenu de tout gâcher. Il est de la responsabilité de la marque de protéger les données personnelles, surveiller l’utilisation de son identité sur le web, informer et rassurer ses consommateurs. Réciproquement, il est de la responsabilité de chaque internaute de se protéger et d’avertir ses amis en cas d’attaque. C’est aussi çà la confiance!

Chantal Garnier

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