15 février 2017

Temps de lecture : 1 min

« Je t’aime, c’est-à-dire que j’aime en toi la différence qui nous empêche d’être différents »*

C’est une double première en France. Quasiment en même temps, Vogue Paris met à la une de son numéro, un mannequin transsexuel, et TF1 diffuse le 6 mars le pilote en deux parties, de « Louis(e) », une série française, dont l’héroïne est un personnage transgenre.
Après Gisele, Daria, Eddie ou Ana, voilà donc la Brésilienne Valentina Sampaio, ses yeux amande azur, son mètre soixante-dix-sept et  ses courbes parfaites, sur la couverture du célèbre magazine de mode, «étendard glam d’une cause en marche», selon la rédactrice en chef. «Dans un monde post-genre que de plus en plus de créateurs soulignent sur les podiums, les trans, symboles ultimes du refus du faux-semblant, deviennent des icônes », explique-t-elle.
Un joli coup de pub pour le titre du groupe Condé Nast France? Sûrement un peu. Vraie conviction ? Sûrement aussi,  dans un secteur qui a toujours été plus ouvert que d’autres à la transgression. Mais la tendance est bien là. La société est en train de bouger et il était temps. Outre-Manche et outre-Alantique le thème du transgénérisme est plus amplement traité et ce depuis plus longtemps, dans la presse ou dans les séries à succès, à l’image des personnages de Wade ‘Unique’ Adams dans Glee, de  Sophia dans « Orange is the new black », ou encore de la série Transparent sur Amazon (un père de famille qui décide de changer de sexe).
TF1, souvent associée dans l’imaginaire collectif à des comédies populaires, fait en tout cas figure de précurseur

*Roger Judrin

 

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