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13 octobre 2010
Temps de lecture : 1 min
Un couple de bobos. Lui, posé sur son canapé, ordi sur les genoux. Elle, en mouvement. «Le colis Vente privée, je le fais livrer où?, demande-t-il. Au magasin à côté du bureau… non, au bureau de poste qui est près de chez ta mère… ou bien celui qui est près de chez la nounou… ». «Euh, non, attends, au pressing qui est sur le boulevard… », lui répond-elle. La valse hésitation. «Plus de choix pour être livré», nous affirme la voix off. Assurément. Mais à quel prix?
Car pendant que madame hésite et que son mari s’impatiente, le logisticien Colissimo est comme… suspendu. Soulevé de terre, colis entre les mains, il est littéralement au service des désirs de ses clients. Une fois à droite, une fois à gauche, une fois en arrière, une fois dans un tuyau de chantier. Pas très confortable la position de livreur Colissimo.
Il y a quelques années, quand on voyait un homme ainsi secoué, on pensait immédiatement à Orangina. Aujourd’hui, on commence à entrevoir que, pour optimiser son service client, il est parfois nécessaire pour une entreprise de secouer ses salariés. Ici, l’homme est devenu une marchandise. Un colis au service des colis. Pas très coolissimo tout ça…
Patrice Duchemin / Planning & Tendances
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