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2 octobre 2013
Temps de lecture : 1 min
Aujourd’hui, le territoire se discute et se négocie avec des individus-consommateurs-citoyens qui se l’approprient pour en devenir de véritables prescripteurs et acteurs. Pour la première fois depuis 1945, le gouvernement ne comporte pas de ministre ou de secrétaire d’Etat en charge de l’Aménagement du territoire, mais un ministre de « l’égalité des territoires ». Signal faible mais porteur de sens, ce glissement sémantique marque de fait la fin d’une époque, celle de l’aménagement territorial centralisé et étatique, spécificité française de l’après-guerre.
L’aménagement du territoire est bien désormais un projet de et pour tous. Les individus le réaménagent d’abord avec leurs pieds : les mobilités redessinent la carte et le territoire. Ils le réaménagent ensuite avec leur tête; et leur volonté grandissante de se constituer en acteurs d’un développement local que l’on souhaite choisi et non plus subi, délibéré et non plus imposé. A l’heure de l’individualisme triomphant, s’approprier le territoire pour le façonner à ses souhaits, le rendre conforme à son idéal et à ses aspirations, émerge en tendance sociétale de plus en plus affirmée.
La rédaction
SPQR / Nouveaux territoires, Chap. 14-15-16 – Personnalisation : l’irruption de l’individu dans le territoire publié par INfluencia
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