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6 juillet 2021
Temps de lecture : 2 min
Voutch : on peut constater que cela bouge dans le bon sens en ce moment, même si on le sait, l’illustration en communication, reste marginale. Certains annonceurs font le pari de l’illustration et cela fonctionne. Une campagne, en particulier, a accordé toute sa place à l’illustration et nous l’avons d’ailleurs récompensée pour cette raison. Très audacieux.
Voutch : vous avez absolument raison, cette marginalité, si elle est assumée, comme je viens de le dire, est particulièrement « remarquable » au sens propre du terme. Son impact peut être bien plus fort du coup que celui d’une photo…
Voutch : nous avons pensé qu’il était judicieux et juste d’encourager les maisons d’édition, et la presse, dont le parti pris en matière d’illustration sont parfois percutants. Il faut les encourager.
Voutch : Le travail de commande exige plus d’intelligence, je dirais, et une capacité d’adaptation importante puisque par nature la commande exige de vous de faire des concessions, ce qui n’est pas le propre de l’artiste, ou de l’auteur en général… Après, à nous illustrateurs de savoir placer ses limites d’acceptation.
Voutch : ce qui est difficile en tant qu’illustrateur, c’est de faire une estimation correcte de son statut auprès des clients (agence et annonceur). Tout part de là. Si on a un statut faible ou moyen, il faut rester diplomate et être prêt à accepter quelques concessions. C’est plus facile, bien entendu, avec un statut plus affirmé.
Voutch : Oui même quand un illustrateur a une certaine notoriété, le client aura toujours tendance à considérer qu’il est roi. Quand un travail de commande est réussi, cela signifie que l’illustrateur a su jouer de son statut pour sauvegarder ce qu’il voulait et aussi que les clients lui ont fait confiance et l’ont laissé s’exprimer. Car in fine, choisir un illustrateur pour son talent particulier ,ne rime à rien s’il est ensuite bridé dans la réalisation d’une campagne…
Voutch : pour ceux qui envisagent de travailler dans la pub, il faut y aller quand on est fort, sûr de son style, et avec une bonne dose de confiance en soi. C’est ce qui permet de dire à un annonceur : « suivez-moi dans la façon dont j’envisage de traiter votre sujet ». Avec cette maturité, il est plus facile d’appréhender le rapport de force illustrateur / client. Je recommanderais aux jeunes de commencer par la presse ou l’édition pour y affirmer leur talent. Les couvertures de romans, par exemple, sont un secteur idéal pour se faire les dents et affiner son style graphique.
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