Volkswagen et DDB rendent le recyclage sexy (et un peu rock’n’roll)
C’est une casse auto enjouée, une mélodie country et un recyclage qui groove. Avec DDB Paris, Volkswagen Group France transforme la fin de vie des véhicules en ode à la circularité. Une campagne feel good qui détourne les codes sombres du “broyage mécanique” pour redonner du sens et du swing à l’économie circulaire.
Garée depuis trop longtemps au fond d’un jardin, une vieille Golf 2 s’apprête à vivre son dernier voyage. Mais ici, pas de sirène triste ni de bruits de ferraille lugubres : c’est au son du banjo, de la trompette et de chœurs enjoués qu’elle est collectée, démontée, puis broyée — littéralement — par les équipes de Derichebourg Environnement.
Le ton est volontairement décalé : joyeux, presque festif. Et c’est justement là que réside la force de la campagne signée DDB Paris pour Volkswagen Group France : changer la perception d’un geste perçu comme froid, technique ou culpabilisant, pour en faire un acte simple, utile et joyeux. “Nous voulons faire du recyclage de son véhicule un geste simple, accessible et une expérience positive”, souligne Dorothée Bright-Bou, cheffe du département Marketing Après-vente du groupe Volkswagen.
La fin d’une voiture, le début d’une autre histoire
À travers ce film en versions 45, 60 et 90 secondes, Volkswagen et DDB replacent le recyclage automobile au cœur du quotidien. Loin des clichés de “casse” ou de décharge, la campagne montre, avec humour et pédagogie, les étapes de valorisation d’un véhicule hors d’usage (VHU) : collecte, dépollution, démontage, broyage… avant la renaissance sous une autre forme.
Un storytelling qui assume la joie là où l’on attendait la gravité. Une manière habile de montrer que 95 % des composants d’un véhicule peuvent être valorisés, grâce à un partenariat industriel solide avec Derichebourg Environnement. Et une façon pour Volkswagen Group France de réaffirmer son ambition : devenir le référent automobile de l’économie circulaire en France, un engagement initié dès 1997.
Recycler, c’est aimer (aussi)
Avec son humour pince-sans-rire, sa direction artistique léchée et sa bande-son parfaitement anachronique, cette campagne réussit à rendre le recyclage “désirable”, un mot rarement associé à la casse auto. Sous la légèreté, un fond de sincérité : faire du recyclage un réflexe culturel, non un sujet anxiogène.
Et si broyer sa voiture pouvait, finalement, être un dernier acte d’amour ?