Promesses trompeuses et influence toxique : les coachs en ligne sont dans le viseur du Conseil de l’Éthique Publicitaire
Dans sa deuxième alerte, le Conseil de l’Éthique Publicitaire dénonce la prolifération des coachs autoproclamés sur les réseaux sociaux, entre promesses excessives, exploitation des publics vulnérables et confusion croissante entre divertissement et véritable conseil.
Relancée après une première alerte en 2024, cette initiative souligne l’urgence d’encadrer des pratiques marquées par des promesses excessives, des risques de manipulation et la confusion entre divertissement et conseil.
Le CEP appelle à protéger les publics vulnérables face à ces figures hybrides, à la fois influenceurs, annonceurs et supports de diffusion.
« Le phénomène des coachs et de l’influence numérique met en cause les critères de légitimité et de confiance, au moment où l’image prime sur le diplôme », a rappelé Dominique Wolton, président du CEP.
Parmi ses propositions : la création d’un observatoire indépendant des dérives numériques, une formation déontologique renforcée et une vigilance accrue des marques dans leurs partenariats.
Christine Albanel, vice-présidente, insiste : « Il est plus que jamais nécessaire de renforcer les garde-fous éthiques ».
Ce qui est intéressant :
L’alerte ne vise pas seulement les coachs eux-mêmes, mais l’ensemble d’un écosystème marketing qui peut mettre en péril la crédibilité des annonceurs.
Notre insight :
En ciblant le marketing des coachs, le CEP met en lumière un angle mort : ces acteurs brouillent volontairement la frontière entre accompagnement personnel, divertissement et influence commerciale.