S'identifier
Mon compte
1 juin 2023
Temps de lecture : 1 min
Et puis soudain j’ai réalisé avec honte que moi aussi, j’étais passée de l’autre côté de la force… Pourtant j’avais démarré du bon côté, il fut un temps – pas si lointain – où j’écrivais mes articles et même mes livres à la main, où j’envoyais des cartes postales à tous mes amis, ainsi que de vraies cartes de vœux (et pas sur Dromadaire.com). Je continue à prendre des notes avec mon stylo en conférence de presse et en interview, et d’ailleurs j’ai parfois l’impression qu’on me prend pour une espèce en voie de disparition. Mais pour le reste je ne jure plus désormais que par mon ordinateur ou mon smartphone.
Bien sûr, vous me direz qu’il faut vivre avec son époque, qu’il est plus facile de corriger ses fautes avec une touche « effacer » qu’avec du Tipp-Ex. Certes. Mais comment les auteurs qui, aujourd’hui, écrivent directement sur ordinateur, laisseront-ils des traces de leur travail ?
A travers les ratures, les manuscrits en disent long sur la psychologie des écrivains, révélant leur processus de création, leurs doutes. « La littérature, c’est la rature », disait Roland Barthes…
* Françoise Lefèvre, « Souliers d’automne »
** selon une enquête IFOP/Flashs pour Otyo.com
Topics
Recevez une dose d'innovations Pub, Media, Marketing, AdTech... et de GOOD
Je m'inscris à la newsletter !VIDEOS & PODCASTS
the good newsletter
LES FORMATIONS INFLUENCIA
les abonnements Influencia
Je m'inscris à la Quotidienne INfluencia !