4 septembre 2013

Temps de lecture : 2 min

11 idées clés pour l’avenir : Le défi du talentisme

Stratèges financiers ou d’entreprise, patrons des compagnies d’assurances et de loisirs, architectes de logiciels, créateurs, juristes, financiers, auteurs, designers, artistes, matriceurs d’objets nomades, les « hypernomades » sont les personnages clés du « talentisme ». 4ème idée d'avenir développée par Communication & Entreprise.

Ils sont quelques dizaines de millions, femmes autant qu’hommes, « pour beaucoup employés d’eux-mêmes […], impitoyables compétiteurs, ni employés ni employeurs, mais occupant parfois plusieurs emplois à la fois, gérant leur vie comme un portefeuille d’actions ».

Signaux faibles

> Investissements croissants en coaching de dirigeants.
> Arrivée de profils atypiques, pari sur de nouvelles formes d’intelligence
(ex. : recrutement d’anciens humanitaires chez Bouygues, recrutement de docteurs
en philosophie ou en anthropologie…).
> Nouvelles formes de collaboration avec d’autres univers.
> Nouvelles manières de recruter (recrutement sans CV chez Auchan, recrutement uniquement sur les compétences, la personnalité…).
> Horizontalité de l’organisation.
> Travail à distance.
> Abolition de la frontière privé-professionnel.
> Outsourcing.
> Contrats multiples (posant la question de l’appartenance du salarié).

Conséquence 1 : La disparition du salarié. Des rapports de subordination à ceux de prestataires.

Les salariés d’entreprise seront de plus en plus souvent considérés comme des indépendants agissant en consultants, chacun n’étant plus qu’employé de lui-même. De la sorte, les salariés disparaîtront peu à peu, après avoir perdu tout sentiment d’appartenance. Dans L’avenir du travail, Jacques Attali notait déjà que ces salariés se considéraient comme des experts individuels mandatés au cas par cas. La loyauté perdra alors tout son sens.

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Conséquence 2 : L’entreprise formatrice. La confirmation de l’investissement des entreprises dans la formation de leurs collaborateurs.

Les entreprises seront plus impliquées dans la formation (multiplication des partenariats de formation entre le monde du travail et les lycées et les universités). Les universités d’entreprise, elles aussi, seront de plus en plus nombreuses, en particulier dans les pays émergents, comme l’Inde, où les étudiants se voient reprocher de décrocher trop souvent leur diplôme sans avoir été formés à travailler efficacement en entreprise. Les auteurs travaillant sur l’évolution du travail dans la société de l’information proposent de caractériser le passage progressif, et de plus en plus à l’oeuvre, de la qualification à la compétence.

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Conséquence 3 : La professionnalisation des compétences privées deviennent de plus en plus incontournables pour l’entreprise.

Une autre conséquence de cette tendance se manifeste dans le dépassement des frontières privé-professionnel en termes de mobilisation de compétences. Désormais, les entreprises chercheront à faire en sorte que leurs collaborateurs utilisent leurs compétences privées, telles que la pratique de hobbies ou leur connaissance familiale de certaines cultures, au service des missions et des initiatives de leur employeur. Cette conséquence permet d’identifier un déplacement des frontières entre sphère privée et sphère professionnelle.

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Le point de vue des communicants : en avoir ou pas.

Le talent, tout le monde en rêve. D’en avoir (ce qui n’est pas l’apanage de tout le monde) ou de pouvoir en acquérir et là, il vaut mieux être solide… mais pas que. Parce que demain, tout se complique. Le monde entier offre désormais un formidable réservoir de nouveaux talents : systèmes de valeurs, structures mentales, modes de réflexion, organisations de raisonnement, modes d’expression de la pensée, etc. : absolument différents de nos schémas occidentaux.

Et donc formidablement vivifiants et forcément créatifs. Une aubaine, donc, pour l’entreprise qui sait repérer, former et retenir ces nouveaux profils. Facile à dire, mais pas si simple à mettre en oeuvre. Car ces jeunes talents sont aussi instables qu’exigeants. Ils veulent tout à la fois des repères qui les aident à se projeter dans un monde incertain, l’assurance de pouvoir évoluer, l’opportunité de se remettre en cause et l’envie de continuer à user de leur pouvoir de séduction. Le bonheur, si je veux, en somme. Une nouvelle génération brillante mais individualiste, autonome et hédoniste, qui donne bien du fil à retordre aux organisations qui cherchent à les attirer.

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La rédaction

Extrait tiré de l’ouvrage « 11 idées clés pour l’avenir ». Communication & Entreprise

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