11 mars 2015

Temps de lecture : 2 min

Qui sont les nouveaux entrepreneurs ?

En temps de crise, il y a des opportunités et des situations personnelles qui poussent à entreprendre. Une plateforme de services juridiques analyse une année de données issues de la création d’entreprises…

En temps de crise, il y a des opportunités et des situations personnelles qui poussent à entreprendre. Une plateforme de services juridiques analyse une année de données issues de la création d’entreprises…

Avec la légendaire réputation et lourdeur de l’administration française, on s’imagine facilement que la création d’une entreprise n’est pas une sinécure… Et même si notre cher Etat tente de simplifier les démarches, on est encore loin du compte. Pourtant cela ne décourage pas nos compatriotes qui continuent de créer des entreprises. Et ils sont de plus en plus nombreux à entreprendre, histoire d’enrichir un parcours personnel et professionnel.

La SAS en état de grâce

Selon Legalstart.fr, les créateurs d’entreprises privilégient aujourd’hui en majorité (60%) le statut juridique SAS. Cela est en partie dû à la loi de modernisation de l’économie du 4 août 2008, qui a permis d’adapter le modèle de la SAS à celui de la SARL, en allégeant ses modalités de création et de fonctionnement. La plateforme de services juridiques qui a analysé plus de 5000 créations de sociétés en 2014, explique dans son rapport qu’un entrepreneur peut créer une SAS avec 1€ de capital social. Et cet argument n’est pas le seul car l’actionnaire peut diriger la société tout en étant rémunéré. La protection sociale, quant à elle, n’est pas une chimère mais bien réelle pour le chef d’entreprise et surtout, il existe une grande liberté dans la rédaction des statuts de la société doublée d’une liberté dans le fonctionnement de l’entité. En moyenne, le nouvel entrepreneur mettra 5500 euros dans la création de sa société.

Quels sont les profils des créateurs ?

Les femmes restent encore minoritaires dans la création d’entreprises, bien que leur nombre augmente : elles ne sont encore que 29% à se lancer dans l’entrepreneuriat contre 71% pour les hommes. La donnée intéressante de cette étude concerne les demandeurs d’emploi qui représentent 41 % de ces nouveaux créateurs d’entreprises. L’entrepreneuriat peut donc être considéré comme une solution viable pour réintégrer le monde professionnel. Quant aux autres, ce sont des professionnels qui décident de changer de vie : employés (33%), cadres (28%) ou ouvriers (14%).

Papa, plus tard je ferai du conseil !

Parmi les entreprises créées en 2014, 19% ont pour principale activité le conseil aux entreprises. Un chiffre qui explique notre changement de société et ce besoin récurrent d’interface humaine pour analyser et comprendre les nouveaux enjeux économiques et numériques. Les experts ont donc un boulevard pour entreprendre et se mettre à leur compte.

Les enregistrements de sociétés sont également récurrents dans les secteurs de l’informatique (16%) et du commerce (14%). Par ailleurs, les créations de sociétés dans celui du bâtiment (13%) connaissent également un franc succès. Les taxis seront ravis d’apprendre que le développement rapide des VTC explique également l’augmentation des créations d’entreprises dans le secteur des transports (11%)… Ce type de rapport démontre aussi un véritable changement d’une France qui tranquillement évolue vers une nation « free lance ». Un besoin pour une bonne partie de nos compatriotes d’écrire son avenir, être libres dans leurs mouvements et de s’émanciper d’un système contraignant.

Raphael Legrand

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