12 juin 2020

Temps de lecture : 2 min

La communication vit une parenthèse stoïcienne

Confinés puis déconfinés, en zone rouge puis en zone verte, asymptomatiques puis immunisés mais peut-être pas ! Face à toutes ces affirmations nous sommes finalement stoïques. Les philosophes nous le disent, le stoïcisme est une vraie philosophie de consolation en temps de crise, sommes-nous consolés ? La question que l’on peut se poser: tout cela peut-il avoir un lien avec la façon dont nous devons aborder les choses en terme de communication dans cette période? Revenir à l’essentiel, profiter de cette parenthèse pour retrouver du sens, une raison d’être qui nous a filé entre les doigts?

Confinés puis déconfinés, en zone rouge puis en zone verte, asymptomatiques puis immunisés mais peut-être pas ! Face à toutes ces affirmations nous sommes finalement stoïques. Les philosophes nous le disent, le stoïcisme est une vraie philosophie de consolation en temps de crise, sommes-nous consolés ? La question que l’on peut se poser:  tout cela peut-il avoir un lien avec la façon dont nous devons aborder les choses en terme de communication dans cette période? Revenir à l’essentiel, profiter de cette parenthèse pour retrouver du sens, une raison d’être qui nous a filé entre les doigts?

Sénèque nous dit « Vivre ce n’est pas attendre que l’orage passe, c’est apprendre à danser sous la pluie ». Nous devons rester libre, indépendant vis-à-vis des circonstances extérieures, être souple pour se réinventer, faire le point et définir un nouveau temps qui privilégie les échanges, qui permet de s’accaparer de nouveaux territoires de communication, d’être plus attentif à ce qui nous entoure, d’aller à l’essentiel, ne plus gaspiller, se réinventer, devenir un explorateur, danser sous la pluie.

La « communication stoïcienne » pourrait ainsi être définie par deux grands principes.

1-Le premier principe serait de ne pas communiquer, mais de bien communiquer, c’est-à-dire d’écouter davantage pour réfléchir et agir, plutôt que de réagir, ce qui pourrait s’avérer très dangereux pour les marques qui prennent la parole en temps du confinement. Les marques doivent reconnaitre avec humilité, qu’elles ne savent pas tout et qu’elles apprennent à chaque occasion. Cette épidémie est bien l’occasion pour elles, d’apprendre beaucoup de choses sur elles, leurs cibles et leurs parties prenantes.

2-Le deuxième principe serait de parler d’équité. En ces temps d’inconfort n’ajoutant pas l’injustice. Si les marques communiquent, qu’elles le fassent en respect des normes sociétales, environnementales et économiques. La responsabilité sociétale des entreprises trouve aujourd’hui une sphère d’expression unique, que la communication ne doit pas dénaturer par un marketing de « greenwashing » malvenu. Définissons des objectifs liés à nos efforts d’équité et ne mesurons pas nos résultats économiques, mais les actions qui auront créé des preuves d’utilité, et des liens indéfectibles entre les marques et leurs consommateurs.

Nous sommes stoïques face à ces évènements et la « communication stoïcienne » est une réponse élégante à ce que nous vivons tous aujourd’hui, et qui nous amène à réfléchir sur le sens à donner à tout cela.

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